En tant qu’investisseur à long terme, l’OIRPC estime que les changements climatiques offriront des occasions aux investisseurs, car les pays commencent à réduire leur dépendance aux combustibles fossiles et à chercher d’autres sources d’énergie. En tant que nouveau spécialiste de l’OIRPC en matière de placements dans le secteur des énergies renouvelables, Martin Laguerre, gestionnaire principal, mène des recherches sur ce secteur et y réalise des investissements prudents. Depuis son entrée au service de l’OIRPC, il travaille étroitement avec des équipes de placement, notamment celles responsables des ressources naturelles et des infrastructures, dans le but de repérer des sociétés et des projets dont l’empreinte carbone est moins importante et d’en explorer les possibilités de placement. L’OIRPC souhaite la bienvenue à Martin Laguerre. Dans l’entrevue ci-dessous, il aborde les sujets de son nouveau rôle, des tendances mondiales qui marquent le secteur des énergies vertes et de l’approche qu’adopte l’OIRPC en matière d’investissement durable.
![]()
Pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre rôle à l’Office d’investissement du RPC?
Cela fait près de dix ans que je travaille dans le secteur des énergies renouvelables. Avant d’entrer au service de l’Office d’investissement du RPC, je travaillais comme directeur général de son secteur mondial de l’électricité et des énergies renouvelables. Auparavant, j’ai occupé divers postes dans des services d’investissement bancaire et de gestion des placements d’institutions financières mondiales, avec un accent sur les énergies renouvelables et les technologies propres. Je suis entré au service de l’Office d’investissement du RPC en avril 2016 en tant que gestionnaire principal et je joue maintenant un rôle déterminant dans la recherche et l’évaluation des occasions de placement dans les énergies renouvelables pour l’organisation.
Quelles sont vos perspectives pour le secteur des énergies renouvelables?
Comme les énergies renouvelables continuent de devenir plus viables économiquement, elles occuperont une place plus prédominante dans les énergies à l’échelle mondiale. Les secteurs comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire, qui sont encore considérés comme marginaux par certains, sont en voie de devenir grand public. Le nombre de projets d’énergie renouvelable mis en œuvre augmente rapidement chaque année et partout dans le monde.
Par exemple, aux États-Unis, plus de 65 % des ajouts de nouvelle capacité sont fournis par les énergies solaires et éoliennes combinées, ce qui surpasse le gaz. Le coût des énergies renouvelables payé par les clients diminue rapidement, même sans tenir compte des subventions. L’offre et les investissements dans le secteur sont en hausse et, au bas mot, plus de 250 milliards de dollars américains de capitaux ont été investis dans le secteur en 2015.
Comment les énergies renouvelables s’intègrent-elles dans l’approche de l’Office face à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone?
Nous étudions activement des occasions dans le secteur des énergies renouvelables, mais nous le faisons d’une manière sensée et prudente en accord avec notre objectif global d’optimisation des rendements sans risques excessifs. Les carburants fossiles traditionnels continueront d’être une source d’énergie importante dans les décennies à venir, alors que les pays entreront dans une phase de transition énergétique à long terme dans le sillage de l’Accord de Paris. Cela dit, comme c’est le cas pour la majorité des placements, l’attrait d’un placement particulier dépend des caractéristiques qui lui sont propres. Lorsqu’il s’agit d’évaluer les occasions de placement du secteur des énergies renouvelables, nous prenons en compte des facteurs tels que les ressources naturelles, l’efficacité technologique, la propriété intellectuelle, l’échelle, l’aspect économique, l’incidence sur les infrastructures existantes et nouvelles, la solidité de l’équipe de direction, la santé du bilan et les projets en cours.
Pour en savoir davantage sur notre point de vue au sujet des changements climatiques et de notre approche en matière d’investissement durable, nous vous invitions à lire notre Rapport 2016 sur l’investissement durable, qui sera disponible sur notre site Web dès le 18 octobre. Le rapport de cette année présente en détail comment notre approche en matière de changements climatiques, de droits de la personne, d’eau et de rémunération des cadres – nos quatre éléments clés – augmente la valeur de la caisse du RPC et permet de promouvoir la durabilité de l’environnement, de s’attaquer à des enjeux sociaux et d’améliorer les pratiques de gouvernance des sociétés.
{:en}As a long term investor, CPPIB anticipates climate change creating opportunities for investors as the world begins reducing its reliance on fossil fuels and seeking other sources of energy. As CPPIB’s new renewable investment specialist, Martin Laguerre, Senior Principal, is focused on researching and making prudent investments in the renewable energy sector. Since starting at CPPIB, he has been working closely with investment teams such as Natural Resources and Infrastructure to explore lower-carbon investment opportunities. CPPIB welcomes Martin Laguerre who, in an interview below, discusses his new role, global trends shaping the green energy sector and CPPIB’s approach to sustainable investing.
Can you describe your background and current role at CPPIB?
I have been working in the renewable energy sector for nearly a decade. Prior to joining CPPIB, I was at General Electric where I was a Managing Director with its Global Power and Renewable Energy business. Before that, I held investment banking and principal investing roles at global financial institutions, with a focus on renewable energy and clean technology. I joined CPPIB in April 2016 as a Senior Principal and am now playing a leading role in CPPIB’s ongoing pursuit and assessment of investment opportunities in renewable energy.
What is your outlook on the Renewable Energy sector?
As renewable energy continues to become more economically viable, it will become a more prominent part of the global energy mix. Areas like wind and solar, that are still considered to be on the fringe by some, are close to becoming mainstream. Annual deployments of renewable energy are growing very fast all over the world. For example, in the U.S., over 65% of new capacity additions are solar and wind combined, which is greater than gas. The cost of renewable energy to consumers is decreasing quickly, even without factoring in subsidies. Supply and investments in the sector are both up and over US$250 billion of capital was invested in the sector, conservatively defined, in 2015.
How does renewable energy fit into CPPIB’s approach to the transition to a low-carbon economy?
We are actively exploring opportunities in the renewable energy sector, but are doing so in a thoughtful, prudent manner in keeping with our overarching objective to maximize returns without taking excessive risk. Conventional fossil fuels will continue to be an important source of energy in the decades ahead, while countries embark on a long term energy transition in the wake of the Paris Agreement. That being said, as is the case for most investments, the attractiveness of any given opportunity depends on characteristics that are specific to it. When it comes to evaluating opportunities in the renewable sector, we consider factors such as natural resources, technological efficiency, intellectual property, scale, economics, impact on existing and new infrastructure, the strength of management, balance sheet health and the project pipeline.
To learn more about our thinking on climate change and approach to sustainable investing, please read our 2016 Sustainable Investing Report (available on our website on October 18). This year’s report will provide a detailed overview of the impact our approach to climate change, human rights, water and executive compensation – our four key focus areas— has on increasing the value of the CPP Fund and promoting environmental sustainability, addressing social challenges and improving corporate governance practices. {:}{:fr}En tant qu’investisseur à long terme, l’OIRPC estime que les changements climatiques offriront des occasions aux investisseurs, car les pays commencent à réduire leur dépendance aux combustibles fossiles et à chercher d’autres sources d’énergie. En tant que nouveau spécialiste de l’OIRPC en matière de placements dans le secteur des énergies renouvelables, Martin Laguerre, gestionnaire principal, mène des recherches sur ce secteur et y réalise des investissements prudents. Depuis son entrée au service de l’OIRPC, il travaille étroitement avec des équipes de placement, notamment celles responsables des ressources naturelles et des infrastructures, dans le but de repérer des sociétés et des projets dont l’empreinte carbone est moins importante et d’en explorer les possibilités de placement. L’OIRPC souhaite la bienvenue à Martin Laguerre. Dans l’entrevue ci-dessous, il aborde les sujets de son nouveau rôle, des tendances mondiales qui marquent le secteur des énergies vertes et de l’approche qu’adopte l’OIRPC en matière d’investissement durable.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre rôle à l’Office d’investissement du RPC?
Cela fait près de dix ans que je travaille dans le secteur des énergies renouvelables. Avant d’entrer au service de l’Office d’investissement du RPC, je travaillais comme directeur général de son secteur mondial de l’électricité et des énergies renouvelables. Auparavant, j’ai occupé divers postes dans des services d’investissement bancaire et de gestion des placements d’institutions financières mondiales, avec un accent sur les énergies renouvelables et les technologies propres. Je suis entré au service de l’Office d’investissement du RPC en avril 2016 en tant que gestionnaire principal et je joue maintenant un rôle déterminant dans la recherche et l’évaluation des occasions de placement dans les énergies renouvelables pour l’organisation.
Quelles sont vos perspectives pour le secteur des énergies renouvelables?
Comme les énergies renouvelables continuent de devenir plus viables économiquement, elles occuperont une place plus prédominante dans les énergies à l’échelle mondiale. Les secteurs comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire, qui sont encore considérés comme marginaux par certains, sont en voie de devenir grand public. Le nombre de projets d’énergie renouvelable mis en œuvre augmente rapidement chaque année et partout dans le monde.
Par exemple, aux États-Unis, plus de 65 % des ajouts de nouvelle capacité sont fournis par les énergies solaires et éoliennes combinées, ce qui surpasse le gaz. Le coût des énergies renouvelables payé par les clients diminue rapidement, même sans tenir compte des subventions. L’offre et les investissements dans le secteur sont en hausse et, au bas mot, plus de 250 milliards de dollars américains de capitaux ont été investis dans le secteur en 2015.
Comment les énergies renouvelables s’intègrent-elles dans l’approche de l’Office face à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone?
Nous étudions activement des occasions dans le secteur des énergies renouvelables, mais nous le faisons d’une manière sensée et prudente en accord avec notre objectif global d’optimisation des rendements sans risques excessifs. Les carburants fossiles traditionnels continueront d’être une source d’énergie importante dans les décennies à venir, alors que les pays entreront dans une phase de transition énergétique à long terme dans le sillage de l’Accord de Paris. Cela dit, comme c’est le cas pour la majorité des placements, l’attrait d’un placement particulier dépend des caractéristiques qui lui sont propres. Lorsqu’il s’agit d’évaluer les occasions de placement du secteur des énergies renouvelables, nous prenons en compte des facteurs tels que les ressources naturelles, l’efficacité technologique, la propriété intellectuelle, l’échelle, l’aspect économique, l’incidence sur les infrastructures existantes et nouvelles, la solidité de l’équipe de direction, la santé du bilan et les projets en cours.
Pour en savoir davantage sur notre point de vue au sujet des changements climatiques et de notre approche en matière d’investissement durable, nous vous invitions à lire notre Rapport 2016 sur l’investissement durable, qui sera disponible sur notre site Web dès le 18 octobre. Le rapport de cette année présente en détail comment notre approche en matière de changements climatiques, de droits de la personne, d’eau et de rémunération des cadres - nos quatre éléments clés - augmente la valeur de la caisse du RPC et permet de promouvoir la durabilité de l’environnement, de s’attaquer à des enjeux sociaux et d’améliorer les pratiques de gouvernance des sociétés. {:}
