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05 mars 2008

Le modèle de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada le distingue des fonds souverains

WASHINGTON (le 5 mars 2008): Devant deux sous-comités du congrès à Washington, D.C., aujourd’hui, David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (l’Office) a invité les responsables des orientations politiques des États-Unis à examiner les caractéristiques structurelles et le modèle de gouvernance robuste qui distinguent l’Office des fonds souverains. 

S’adressant au sous-comité des services financiers sur les marchés financiers, les assurances et les entreprises financées par l’État et le sous-comité sur la politique monétaire intérieure et internationale, le commerce et la technologie, M. Denison a déclaré : « Le contrôle politique et la possibilité que de tels fonds puissent être utilisés pour soutenir des objectifs nationaux ou politiques plutôt qu’économiques sont au cœur de la question des fonds souverains. Le modèle de gouvernance de l’Office est instructif à cet égard car il a été conçu expressément pour le protéger de toute interférence politique, tout en le tenant à une reddition de compte stricte. » 

Les décideurs à l’échelle internationale débattant de l’incidence des investissements de fonds souverains, certains en ont appelé à l’adoption d’une législation protectionniste, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les mouvements des capitaux. 

En tant qu’investisseur international, l’Office croit que la libre circulation des capitaux entre les pays est essentielle s’il veut mener sa mission à bien. « Nous croyons que les décideurs peuvent prendre de meilleurs décisions en matière de politiques en oubliant les étiquettes et en examinant les caractéristiques sous-jacentes de ces vastes réserves de capital, comme les cadres de gouvernance et la transparence, et en tâchant de déterminer la nature des objectifs : découlent-ils d’enjeux politiques ou s’agit-il de véritables objectifs d’investissement fondés sur les rendements? 

« Nous croyons que certains éléments du modèle canadien pourraient servir à éclairer certaines des préoccupations soulevées au sujet des fonds souverains », a ajouté M. Denison. 

M. Denison a aussi indiqué aux décideurs du congrès que l’Office n’est pas un fonds souverain, et a étayé son affirmation par les arguments suivants : il ne gère pas d’actifs de l’État; il n’est contrôlé par aucun gouvernement et les actifs sont distincts des fonds du gouvernement. L’Office a aussi adopté des normes élevées de divulgation et un modèle de transparence s’apparentant à celui des sociétés privées internationales. 

« Cependant, comme le mot Canada figure dans son appellation, certains observateurs ont attribué de façon erronée l’étiquette de fonds souverain à l’Office alors, qu’en fait, il agit uniquement à titre de fiduciaire et prend des décisions d’investissement axées sur les rendements de manière tout à fait indépendante des gouvernements », a conclu M. Denison. 


Pour la version complète de l’allocution, consultez le www.oirpc.ca.

Au sujet de l’Office d’investissement du RPC 
L’Office place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. Son siège social se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 décembre 2007, la caisse du RPC s’élevait à 119,4 milliards de dollars. 

Pour de plus amples renseignements sur l’Office, visitez notre site Web, à l’adresse www.oirpc.ca.

{:en}March 05, 2008 CPPIB Model Separates it from Sovereign Wealth Funds WASHINGTON (March 5, 2008): Appearing before two Congressional Subcommittees in Washington, D.C. today, David Denison, President and CEO of the Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB) invited U.S. policy makers to examine the structural characteristics and maximum-strength governance model that distinguish the CPPIB from Sovereign Wealth Funds. 

In his remarks to the House Financial Services Subcommittee on Capital Markets, Insurance and Government Sponsored Enterprises and the Subcommittee on Domestic and International Monetary Policy, Trade and Technology, Mr. Denison said, “At the heart of the Sovereign Funds issue is the question of political control and the potential that Sovereign Funds may be used in support of national or political – rather than economic – goals. The governance model of the CPPIB is instructive in this regard because it was specifically designed to protect against political interference, while maintaining a high degree of accountability.” 

As policy makers around the world wrestle with the broader implications of Sovereign Wealth Fund investments, there have been calls for new protectionist legislation which could have negative consequences for the free flow of capital. 

As a global investor, the CPPIB believes free flow of capital across international borders is vital to achieving its investment mission. “We believe policy makers can make better policy decisions by looking beyond the labels to examine the underlying characteristics of these large pools of capital such as their governance frameworks, transparency and whether objectives are politicized or purely investment driven,” Mr. Denison said. 

“We believe that elements of Canada’s blueprint could help address some of the concerns raised about Sovereign Wealth Funds today,” said Mr. Denison. 

He also told Congressional policy makers that the CPPIB is not a Sovereign Wealth Fund for a number of significant reasons including: that it does not manage government assets; that is it not controlled by any government and assets are segregated from government funds. The CPPIB also has high standards of disclosure and a transparency model similar to international public companies. 

“However, because it has “Canada” in its name, some observers have inaccurately labeled the CPPIB as a Sovereign Wealth Fund when, in fact, it operates purely as a fiduciary, making commercially driven investment decisions at arm’s length from governments, ” Mr. Denison said. 


For a full text of the speech visit our website at www.cppib.ca. About the CPP Investment Board 
The CPP Investment Board invests the funds not needed by the Canada Pension Plan to pay current benefits on behalf of 17 million Canadian contributors and beneficiaries. In order to build a diversified portfolio of CPP assets, the CPP Investment Board is investing in publicly-traded stocks, private equities, real estate, inflation-linked bonds, infrastructure and fixed income. Based in Toronto, the CPP Investment Board is governed and managed independently of the Canada Pension Plan and at arm's length from governments. At December 31, 2007 the CPP Fund totaled $119.4 billion. 

For more information about the CPP Investment Board, visit our website at www.cppib.ca. For further information contact: Joel Kranc Manager, Communications (416) 874-5163 jkranc@cppib.ca         {:}{:fr}05 mars 2008 Le modèle de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada le distingue des fonds souverains WASHINGTON (le 5 mars 2008): Devant deux sous-comités du congrès à Washington, D.C., aujourd’hui, David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (l’Office) a invité les responsables des orientations politiques des États-Unis à examiner les caractéristiques structurelles et le modèle de gouvernance robuste qui distinguent l’Office des fonds souverains. 

S’adressant au sous-comité des services financiers sur les marchés financiers, les assurances et les entreprises financées par l’État et le sous-comité sur la politique monétaire intérieure et internationale, le commerce et la technologie, M. Denison a déclaré : « Le contrôle politique et la possibilité que de tels fonds puissent être utilisés pour soutenir des objectifs nationaux ou politiques plutôt qu'économiques sont au cœur de la question des fonds souverains. Le modèle de gouvernance de l’Office est instructif à cet égard car il a été conçu expressément pour le protéger de toute interférence politique, tout en le tenant à une reddition de compte stricte. » 

Les décideurs à l’échelle internationale débattant de l’incidence des investissements de fonds souverains, certains en ont appelé à l'adoption d'une législation protectionniste, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les mouvements des capitaux. 

En tant qu’investisseur international, l’Office croit que la libre circulation des capitaux entre les pays est essentielle s’il veut mener sa mission à bien. « Nous croyons que les décideurs peuvent prendre de meilleurs décisions en matière de politiques en oubliant les étiquettes et en examinant les caractéristiques sous-jacentes de ces vastes réserves de capital, comme les cadres de gouvernance et la transparence, et en tâchant de déterminer la nature des objectifs : découlent-ils d’enjeux politiques ou s’agit-il de véritables objectifs d’investissement fondés sur les rendements? 

« Nous croyons que certains éléments du modèle canadien pourraient servir à éclairer certaines des préoccupations soulevées au sujet des fonds souverains », a ajouté M. Denison. 

M. Denison a aussi indiqué aux décideurs du congrès que l’Office n’est pas un fonds souverain, et a étayé son affirmation par les arguments suivants : il ne gère pas d’actifs de l’État; il n’est contrôlé par aucun gouvernement et les actifs sont distincts des fonds du gouvernement. L’Office a aussi adopté des normes élevées de divulgation et un modèle de transparence s’apparentant à celui des sociétés privées internationales. 

« Cependant, comme le mot Canada figure dans son appellation, certains observateurs ont attribué de façon erronée l’étiquette de fonds souverain à l’Office alors, qu’en fait, il agit uniquement à titre de fiduciaire et prend des décisions d’investissement axées sur les rendements de manière tout à fait indépendante des gouvernements », a conclu M. Denison. 


Pour la version complète de l’allocution, consultez le www.oirpc.ca. Au sujet de l’Office d’investissement du RPC 
L’Office place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. Son siège social se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 décembre 2007, la caisse du RPC s’élevait à 119,4 milliards de dollars. 

Pour de plus amples renseignements sur l'Office, visitez notre site Web, à l'adresse www.oirpc.ca. {:}

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