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L’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC) a ajouté les droits de la personne comme secteur clé à prendre en compte dans les relations qu’elle noue avec les sociétés auprès desquelles elle investit.

En tant que gestionnaire de confiance de la caisse de retraite de 19 millions de personnes, nous avons l’obligation de protéger et d’accroître la valeur de leur régime. Un des moyens que nous prenons pour y arriver est de favoriser les changements qui, selon nous, contribueront à augmenter la valeur des sociétés où nous investissons sur notre horizon de placement à long terme. C’est ce que nous appelons l’engagement. Nous choisissons les sociétés auprès desquelles nous intervenons en fonction de l’importance des risques liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) auxquels elles sont exposées, de l’écart entre leurs pratiques actuelles et les pratiques exemplaires liées aux facteurs ESG, de l’importance de notre participation dans ces sociétés et de nos quatre facteurs clés. Nous sommes déterminés à engager des dialogues constructifs avec les membres de la haute direction et du conseil d’administration de sociétés, les organismes de réglementation, les associations sectorielles et d’autres parties prenantes.

Nous sommes d’avis qu’une prise en compte bien ancrée des droits de la personne contribue à la valeur à long terme. Par conséquent, aborder ce sujet avec les sociétés qui font partie de notre portefeuille est un aspect important de notre stratégie visant à maximiser le rendement à long terme.

Les changements climatiques, l’eau, la rémunération des cadres dirigeants et les industries d’extraction, soit les secteurs du pétrole, du gaz et des mines, composaient auparavant nos quatre secteurs clés. Les droits de la personne remplaceront les industries d’extraction parmi ces secteurs. Il est cependant important de noter que les questions liées aux facteurs ESG demeureront prioritaires dans l’engagement de l’OIRPC auprès des secteurs du pétrole, du gaz et des mines. Ces questions seront dorénavant abordées dans le cadre des facteurs clés de l’eau, des droits de la personne et des changements climatiques. Ce nouveau facteur clé permettra un engagement plus vaste de l’OIRPC dans des secteurs qui sont selon nous susceptibles de comporter des risques liés aux droits de la personne, comme les biens de consommation et les technologies de l’information.

Comment abordons-nous la question des droits de la personne avec les sociétés?

·         Nous faisons partie d’un engagement en collaboration qui s’appuie sur les principes de l’investissement responsable des Nations Unies et qui vise à encourager les industries d’extraction à appliquer les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et à améliorer la divulgation de leurs politiques et de leurs procédures en la matière. Dans le cadre de cet engagement, nous avons organisé une table ronde à nos bureaux de Toronto avec des sociétés pétrolières, gazières et minières mondiales afin d’aborder la question des meilleures pratiques en matière de droits de la personne. L’OIRPC continue d’être actif dans cet engagement en collaboration, et a décidé d’occuper un rôle de premier plan dans certaines initiatives de groupe et de travailler étroitement avec ses pairs sur d’autres dossiers.

·         Nous participons à un engagement en collaboration portant sur la question du travail des enfants, des droits de la personne et du cobalt provenant de la République démocratique du Congo. Cet engagement a pour objectif d’encourager les sociétés fabriquant des composantes électroniques, des automobiles et des batteries à améliorer les systèmes qu’ils utilisent pour gérer leur approvisionnement en cobalt et d’inciter la Electronics Industry Citizenship Coalition (EICC) à en comprendre les activités connexes.

·         L’équipe responsable de l’Investissement durable à l’OIRPC fait partie de la plateforme d’engagement mondial de Hermes Equity Ownership Services (EOS), ce qui augmente notre capacité à intervenir auprès des sociétés dans lesquelles nous investissions de par le monde. Les droits de la personne sont une priorité dans les engagements mis en œuvre par Hermes EOS, qui se préoccupent de sujets comme les mauvaises conditions de travail, le travail des enfants et les relations avec les collectivités locales. Les sociétés sont également encouragées à prendre part à des initiatives comme le Global Business Initiative on Human Rights ou à adhérer aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.

L’OIRPC exprime également son point de vue sur bon nombre des questions, y compris les droits de la personne, par l’entremise des votes par procuration. Nous étudions tous les points soumis aux actionnaires des sociétés ouvertes dans lesquelles nous investissons. Au cours des cinq dernières années, nous avons appuyé plusieurs douzaines de propositions d’actionnaires portant sur les droits de la personne, bon nombre d’entre elles demandant aux sociétés de divulguer davantage de renseignements quant aux risques liés aux droits de la personne.

L’OIRPC croit qu’un engagement à l’égard des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance permet de créer de la valeur à long terme pour ses 19 millions de cotisants et de bénéficiaires. Dans l’ensemble, ce nouveau facteur clé permettra à l’OIRPC d’accroître sa portée et d’influencer de manière positive de nouveaux secteurs et de nouvelles sociétés.

Pour plus de précisions, veuillez consulter notre rapport 2015 sur l’investissement durable.

{:en}CPP Investment Board (CPPIB) has added human rights as one of our focus areas for engaging with companies in which we invest.   As the trusted manager of pension money for 19 million individuals, we have an obligation to protect and enhance the value of their fund. One of the ways that we do this is by advocating for changes that we believe will build value at companies during the long horizon over which we invest. This is what we refer to as engagement. We select companies for engagement based on the materiality of their environmental, social and governance (ESG) risks, the gap between current ESG practices and best practices, the size of our holdings and our key focus areas. We seek to develop constructive dialogues with senior executives, board members, regulators, industry associations and other key stakeholders. We believe that strong human rights practices contribute to long-term value and engaging with companies in our portfolio on this topic is therefore an important part of our strategy to maximize long-term returns. Our four focus areas had previously been climate change, water, executive compensation and the extractive industries (otherwise known as the oil & gas and mining sectors). This new human rights focus area will replace the extractive industries focus area, but it’s important to note that despite this change, engagements with the oil & gas and mining sector on a variety of ESG matters will remain a key priority for CPPIB.  They will now be captured under the human rights focus area, as well as the focus areas of climate change and water. At the same time, the new human rights focus area will also enable CPPIB to broaden our engagements in other sectors that we consider prone to human rights-related risks, such as consumer goods and information technology. How do we engage with companies on human rights issues? ·         We are a member of a collaborative engagement led by the United Nations-supported Principles for Responsible Investment aimed at encouraging companies in the extractives sector to implement the UN Guiding Principles on Business and Human Rights and improve disclosure of human rights-related policies and processes.  As part of this engagement, we hosted a roundtable at our office in Toronto with global oil & gas and mining companies to discuss human rights-related best practices. CPPIB continues to take an active role on this collaborative engagement and has chosen to lead a number of engagements and work closely with peers on others. ·         We are part of a collaborative engagement related to child labour and human rights concerns regarding cobalt originating from the Democratic Republic of the Congo. This engagement aims to encourage electronics, automotive and battery manufacturing companies to improve their cobalt supply chain management systems, as well as engage with the Electronics Industry Citizenship Coalition (EICC) to understand the related industry-level activities. ·         CPPIB’s Sustainable Investing group is part of Hermes Equity Ownership Services (EOS)’ global engagement platform. This supplements and expands our capability to engage with companies in which we invest globally. Human rights is a priority theme for engagements conducted by Hermes EOS, which focus on topics such as poor working conditions, child labour and local community relations. Companies are also encouraged to adhere to or align with initiatives such as the Global Business Initiative on Human Rights and the UN Guiding Principles on Business and Human Rights. CPPIB also expresses its views on a number of issues, including human rights, by way of proxy voting. We review every voting item put to shareholders at public companies in which we invest. Over the past five years, we have supported several dozen human rights-related shareholder proposals, many of which request additional disclosure from companies on human rights-related risk. CPPIB believes that engaging on environmental, social and governance practices contributes to creating long-term value for our 19 million contributors and beneficiaries. Overall this change in focus areas will allow CPPIB to broaden its scope and positively influence additional sectors and companies. For more information, please see our Annual Report on Sustainable Investing. {:}{:fr}L’Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC) a ajouté les droits de la personne comme secteur clé à prendre en compte dans les relations qu’elle noue avec les sociétés auprès desquelles elle investit. En tant que gestionnaire de confiance de la caisse de retraite de 19 millions de personnes, nous avons l’obligation de protéger et d’accroître la valeur de leur régime. Un des moyens que nous prenons pour y arriver est de favoriser les changements qui, selon nous, contribueront à augmenter la valeur des sociétés où nous investissons sur notre horizon de placement à long terme. C’est ce que nous appelons l’engagement. Nous choisissons les sociétés auprès desquelles nous intervenons en fonction de l’importance des risques liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) auxquels elles sont exposées, de l’écart entre leurs pratiques actuelles et les pratiques exemplaires liées aux facteurs ESG, de l’importance de notre participation dans ces sociétés et de nos quatre facteurs clés. Nous sommes déterminés à engager des dialogues constructifs avec les membres de la haute direction et du conseil d’administration de sociétés, les organismes de réglementation, les associations sectorielles et d’autres parties prenantes. Nous sommes d’avis qu’une prise en compte bien ancrée des droits de la personne contribue à la valeur à long terme. Par conséquent, aborder ce sujet avec les sociétés qui font partie de notre portefeuille est un aspect important de notre stratégie visant à maximiser le rendement à long terme. Les changements climatiques, l’eau, la rémunération des cadres dirigeants et les industries d’extraction, soit les secteurs du pétrole, du gaz et des mines, composaient auparavant nos quatre secteurs clés. Les droits de la personne remplaceront les industries d’extraction parmi ces secteurs. Il est cependant important de noter que les questions liées aux facteurs ESG demeureront prioritaires dans l’engagement de l’OIRPC auprès des secteurs du pétrole, du gaz et des mines. Ces questions seront dorénavant abordées dans le cadre des facteurs clés de l’eau, des droits de la personne et des changements climatiques. Ce nouveau facteur clé permettra un engagement plus vaste de l’OIRPC dans des secteurs qui sont selon nous susceptibles de comporter des risques liés aux droits de la personne, comme les biens de consommation et les technologies de l’information. Comment abordons-nous la question des droits de la personne avec les sociétés? ·         Nous faisons partie d’un engagement en collaboration qui s’appuie sur les principes de l’investissement responsable des Nations Unies et qui vise à encourager les industries d’extraction à appliquer les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et à améliorer la divulgation de leurs politiques et de leurs procédures en la matière. Dans le cadre de cet engagement, nous avons organisé une table ronde à nos bureaux de Toronto avec des sociétés pétrolières, gazières et minières mondiales afin d’aborder la question des meilleures pratiques en matière de droits de la personne. L’OIRPC continue d’être actif dans cet engagement en collaboration, et a décidé d’occuper un rôle de premier plan dans certaines initiatives de groupe et de travailler étroitement avec ses pairs sur d’autres dossiers. ·         Nous participons à un engagement en collaboration portant sur la question du travail des enfants, des droits de la personne et du cobalt provenant de la République démocratique du Congo. Cet engagement a pour objectif d’encourager les sociétés fabriquant des composantes électroniques, des automobiles et des batteries à améliorer les systèmes qu’ils utilisent pour gérer leur approvisionnement en cobalt et d’inciter la Electronics Industry Citizenship Coalition (EICC) à en comprendre les activités connexes. ·         L’équipe responsable de l’Investissement durable à l’OIRPC fait partie de la plateforme d’engagement mondial de Hermes Equity Ownership Services (EOS), ce qui augmente notre capacité à intervenir auprès des sociétés dans lesquelles nous investissions de par le monde. Les droits de la personne sont une priorité dans les engagements mis en œuvre par Hermes EOS, qui se préoccupent de sujets comme les mauvaises conditions de travail, le travail des enfants et les relations avec les collectivités locales. Les sociétés sont également encouragées à prendre part à des initiatives comme le Global Business Initiative on Human Rights ou à adhérer aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. L’OIRPC exprime également son point de vue sur bon nombre des questions, y compris les droits de la personne, par l’entremise des votes par procuration. Nous étudions tous les points soumis aux actionnaires des sociétés ouvertes dans lesquelles nous investissons. Au cours des cinq dernières années, nous avons appuyé plusieurs douzaines de propositions d’actionnaires portant sur les droits de la personne, bon nombre d’entre elles demandant aux sociétés de divulguer davantage de renseignements quant aux risques liés aux droits de la personne. L’OIRPC croit qu’un engagement à l’égard des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance permet de créer de la valeur à long terme pour ses 19 millions de cotisants et de bénéficiaires. Dans l’ensemble, ce nouveau facteur clé permettra à l’OIRPC d’accroître sa portée et d’influencer de manière positive de nouveaux secteurs et de nouvelles sociétés. Pour plus de précisions, veuillez consulter notre rapport 2015 sur l’investissement durable. {:}

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