12 juin 2006
Halifax, le 12 juin 2006 – Selon M. David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, la solidité du Régime de pensions du Canada est un avantage de plus en plus appréciable pour la population canadienne et pour la place du Canada dans l’économie mondiale.
Dans une allocution qu’il a prononcée aujourd’hui devant la chambre de commerce de Halifax, M. Denison a précisé que cet avantage était double.
Premièrement, le Canada bénéficie de certains avantages économiques du fait qu’il a réussi à réformer son régime de retraite national, tandis que de nombreux autres pays du monde ont du mal à régler le problème du financement des prestations de retraite à verser à une population vieillissante.
Selon un récent rapport de Standard & Poor’s (S&P), les réformes de 1997 du Régime de pensions du Canada ont été fructueuses en permettant au Canada de répondre aux besoins découlant de l’évolution démographique. C’est l’un des facteurs les plus importants qui ont amené S&P à nommer le Canada, dans son rapport, parmi les trois seules nations qui seront capables de conserver, d’ici 2050, la note de première qualité pour leurs titres de créance.
En revanche, les États-Unis et la plupart des pays d’Europe occidentale et d’autres cherchent encore à décider comment répondre aux besoins de leur population vieillissante en matière de retraite. La Grande-Bretagne, par exemple, a récemment annoncé des plans visant à porter progressivement son âge de retraite à 68 ans, dans le cadre des mesures proposées pour restaurer son régime national de retraite en difficulté.
À propos de la crise des régimes de retraite nationaux qui sévit dans de nombreux pays du monde, M. Denison a déclaré ce qui suit : ” D’une façon ou d’une autre, il faudra payer la note dans ces pays. Au Canada, nous avons réglé d’avance et, plutôt que d’être forcés d’affronter une crise nationale de financement des retraite à l’avenir, nous pouvons nous attendre à être en mesure d’investir nos énergies politiques et nos ressources financières ailleurs – et cela ne peut que servir l’intérêt collectif du Canada. “
M. Denison a ajouté que la solidité du régime de retraite national du Canada contribue aussi à la vigueur de son économie car il constitue un facteur de plus en plus important pour attirer les investissements étrangers et atteindre les niveaux d’immigration nécessaires pour soutenir la croissance au Canada pendant les années à venir.
Le deuxième avantage cité par M. Denison est la sécurité que les prestations du RPC offrent à des millions de Canadiens à un moment où les régimes d’employeur à prestations déterminées sont en difficulté. Les organismes de réglementation financière et les spécialistes des retraites du Canada ont récemment tiré la sonnette d’alarme au sujet du déficit de capitalisation croissant des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur privé au Canada.
M. Denison a conclut ainsi : ” Au moment où de nombreux régimes privés à prestations déterminées sont abandonnés, restreints aux participants actuels ou aux prises avec des déficits de capitalisation croissants, la sécurité des prestations du RPC est de plus en plus précieuse pour les Canadiens. “
M. Denison a également noté que, malheureusement, la plupart des Canadiens ne sont pas au courant du succès des réformes de notre régime de retraite national. Par exemple, 26 pour cent seulement d’entre eux savent qu’une réserve est constituée pour contribuer au financement des prestations futures du RPC de millions de Canadiens.
L’Office d’investissement du RPC a été créé en 1997 pour gérer la caisse du RPC afin de financer les prestations des 16 millions de Canadiens qui participent au Régime de pensions du Canada. La caisse du RPC, gérée par des professionnels du placement qui exercent leurs activités dans le secteur privé en respectant les obligations redditionnelles du secteur public, totalise à présent 98 milliards de dollars et, d’après les projections, sa valeur devrait continuer de s’accroître pour atteindre 250 milliards de dollars d’ici une décennie. Selon l’actuaire en chef du Canada, la caisse du RPC sera viable aux taux de cotisation actuels pendant au moins les 75 prochaines années, soit la durée visée par son étude.
L’allocution prononcée ce matin par M. David Denison marque le début d’une série d’assemblées publiques qui auront lieu dans tout le Canada pour parler des progrès de la caisse du RPC. Ces assemblées tenues tous les deux ans sont une des manières dont l’Office rend des comptes aux 16 millions de cotisants et bénéficiaires du Régime de pensions du Canada. Ces assemblées auront lieu en juin et septembre de cette année dans les neuf provinces qui participent au Régime de pensions du Canada.
L’Office d’investissement du RPC L’Office investit les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour financer les prestations de retraite courantes. Il a reçu son mandat des gouvernements fédéral et provinciaux, et il rend des comptes au Parlement et aux ministres des Finances fédéral et provinciaux, qui sont les gérants du régime, ainsi qu’à 16 millions de cotisants et de bénéficiaires. L’Office, qui se trouve à Toronto et dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Son exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars. On trouvera de plus amples renseignements sur l’Office à l’adresse www.oirpc.ca.
Renseignements:
John Cappelletti, directeur – Communications
Office d’investissement du RPC
416 868-0308