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La gestion d’un bassin de placements prometteurs à long terme représente un défi constant, selon le directeur général et chef du bureau en Amérique latine du COIRP, Rodolfo Spielmann. 

À l’occasion d’une séance présentée au Forum économique mondial de São Paulo, Rodolfo Spielmann a exposé la stratégie qui sous-tend l’engagement de 10,9 milliards de dollars du COIRP dans la région. 

« En tant qu’investisseurs à long terme … nous achetons dans une optique de durée », a-t-il dit dans le cadre d’une séance du FEM le 15 mars, intitulée « Boosting Latin American Infrastructure ». 

CPPIB Latin America head talks infrastructure at WEF - Panel

Spielmann a observé que les pays qui offrent des possibilités attrayantes d’investissement dans l’infrastructure font bien trois choses :

  • Ils créent un bassin de projets évolutifs de longue durée en faisant appel à différents ministères – transports, environnement, finances, mines et énergie – et en établissant un programme commun, échelonné sur de nombreuses années, de mise en œuvre de ces projets dans différents segments et secteurs d’activité. 
  • Ils proposent des transactions extensibles dans des friches industrielles ou des zones mixtes qui, contrairement aux zones vertes, ne présentent pas de risques liés à l’obtention de permis et aux retards. Après le cycle d’investissement initial, ces transactions offrent des possibilités d’attirer d’autres investisseurs pour les phases ultérieures – un concept appelé « recyclage d’actifs ». 
  • Ils offrent un cadre réglementaire stable et cohérent dans le temps.

CPPIB Latin America head talks infrastructure at WEF - Speaker Low Res« Ces trois facteurs ont l’air simples, mais il est difficile de les mettre en œuvre et d’y donner suite », dit monsieur Spielmann. « Cependant, ce sont les repères dont nous avons besoin pour nous guider dans ces pays afin que ces projets prennent forme et démarrent véritablement à une échelle élargie. » 

Le COIRPC est un investisseur de plus en plus important en Amérique latine. Rodolfo Spielmann ajoute que si le Brésil est la porte d’entrée dans la région de nombreux investisseurs institutionnels, des perspectives sont maintenant offertes partout en Amérique latine. 

Les placements en Amérique latine du COIRPC sont ventilés comme suit :

  • 5,8 milliards de dollars canadiens dans des actifs infrastructuraux et agricoles;
  • 2,1 milliards de dollars canadiens sous forme d’investissements directs dans l’immobilier, avec des partenaires régionaux;
  • 1,2 milliard de dollars canadiens dans des fonds d’actions de sociétés ouvertes et des fonds de capital-investissement;
  • 1,8 milliard de dollars canadiens dans d’autres instruments, notamment des titres de créance privés et des titres de participation de sociétés ouvertes.

Au 31 décembre 2017, ces investissements représentent 3,2 % des actifs totaux du Fonds du RPC. De plus, en raison de son orientation à long terme, le COIRPC est en position favorable pour agir en tant que partenaire d’investissement de premier plan dans la région. 

« Nous ne recherchons pas la liquidité pour bon nombre de nos placements de sorte que nous disposons d’un horizon à long terme », a indiqué Rodolfo Spielmann au cours de la séance. « L’enjeu n’est pas tant la disponibilité du capital que celle des projets. » 

Les moyens financiers considérables des investisseurs institutionnels en quête de placements dans l’infrastructure créent des occasions que les pouvoirs publics peuvent saisir pour lancer de grands projets, simplement en accordant des incitatifs fiscaux.

« C’est un processus d’apprentissage pour les investisseurs institutionnels que nous sommes : il s’agit d’apprendre à collaborer avec les gouvernements et de ne pas tirer de conclusions ni prendre de décisions précipitées », souligne-t-il. « Ce processus s’inscrit dans la durée… mais on dirait que la plupart de ces placements présentent un intérêt stratégique réel à long terme. »

{:en}Managing a pipeline of worthy investments for the long term is a constant challenge according to CPPIB Managing Director and Latin America office head Rodolfo Spielmann. At a recent World Economic Forum meeting in São Paulo, Spielmann outlined the strategy behind CPPIB’s $10.9 billion commitment in the region. “As long-term investors … we buy to hold,” he told a March 15 WEF session, ‘Boosting Latin American Infrastructure.’ Spielmann noted that countries offering attractive infrastructure investment opportunities do three things well:Create a pipeline of long-term, scalable projects through different government ministries – transportation, environment, finance, mining and energy – and behind a common agenda to develop them across different sectors and industries over many years. Offer expandable deals on brownfield or combination sites that don’t carry the environmental licensing and delay risks that occur with greenfield sites. After the initial investment cycle, these deals offer opportunities to bring on additional investors for future phases – a concept referred to as asset recycling. Offer a stable regulatory environment that’s consistent over time.“These three factors are easily said but difficult to implement and to act on,” he says. “But this is the guiding light that we need to see in countries to actually develop and take off in a bigger fashion.” CPPIB is a significant and growing investor in Latin America. And Spielmann adds that while Brazil was a starting point for many institutional investors in the region, opportunities now present themselves across Latin America. Here’s how CPPIB’s LatAm investments break down:C$5.8 billion in infrastructure and agricultural assets;C$2.1 billion in direct investments in real estate, alongside regional partners;C$1.2 billion in private and public equity funds; andC$1.8 billion in other instruments, including private credit and public equities.As of December 31, 2017, these investments represent 3.2% of the CPP Fund’s total assets; and CPPIB’s long-term focus means the organization is well positioned to act as a valuable investment partner in the region. “We’re not looking for liquidity in many of our investments, so we have this long-term horizon,” Spielmann told the session. “But it’s not so much a matter of capital available, it’s much more the availability of projects.”He adds the massive amounts of institutional capital exploring infrastructure investments is creating opportunities for governments to kick-start major projects, simply by providing some tax incentives.“And it’s a learning process for us as institutional investors; to learn how to work with them and not being too quick to jump to conclusions and take decisions,” he says. “It’s a longer-term process … but it looks like most of that is real, long-term strategic interest.” {:}{:fr}La gestion d’un bassin de placements prometteurs à long terme représente un défi constant, selon le directeur général et chef du bureau en Amérique latine du COIRP, Rodolfo Spielmann. À l’occasion d’une séance présentée au Forum économique mondial de São Paulo, Rodolfo Spielmann a exposé la stratégie qui sous-tend l’engagement de 10,9 milliards de dollars du COIRP dans la région. « En tant qu’investisseurs à long terme … nous achetons dans une optique de durée », a-t-il dit dans le cadre d’une séance du FEM le 15 mars, intitulée « Boosting Latin American Infrastructure ». Spielmann a observé que les pays qui offrent des possibilités attrayantes d’investissement dans l’infrastructure font bien trois choses :Ils créent un bassin de projets évolutifs de longue durée en faisant appel à différents ministères – transports, environnement, finances, mines et énergie – et en établissant un programme commun, échelonné sur de nombreuses années, de mise en œuvre de ces projets dans différents segments et secteurs d’activité. Ils proposent des transactions extensibles dans des friches industrielles ou des zones mixtes qui, contrairement aux zones vertes, ne présentent pas de risques liés à l’obtention de permis et aux retards. Après le cycle d’investissement initial, ces transactions offrent des possibilités d’attirer d’autres investisseurs pour les phases ultérieures – un concept appelé « recyclage d’actifs ». Ils offrent un cadre réglementaire stable et cohérent dans le temps.« Ces trois facteurs ont l’air simples, mais il est difficile de les mettre en œuvre et d’y donner suite », dit monsieur Spielmann. « Cependant, ce sont les repères dont nous avons besoin pour nous guider dans ces pays afin que ces projets prennent forme et démarrent véritablement à une échelle élargie. » Le COIRPC est un investisseur de plus en plus important en Amérique latine. Rodolfo Spielmann ajoute que si le Brésil est la porte d’entrée dans la région de nombreux investisseurs institutionnels, des perspectives sont maintenant offertes partout en Amérique latine. Les placements en Amérique latine du COIRPC sont ventilés comme suit :5,8 milliards de dollars canadiens dans des actifs infrastructuraux et agricoles;2,1 milliards de dollars canadiens sous forme d’investissements directs dans l’immobilier, avec des partenaires régionaux;1,2 milliard de dollars canadiens dans des fonds d’actions de sociétés ouvertes et des fonds de capital-investissement;1,8 milliard de dollars canadiens dans d’autres instruments, notamment des titres de créance privés et des titres de participation de sociétés ouvertes.Au 31 décembre 2017, ces investissements représentent 3,2 % des actifs totaux du Fonds du RPC. De plus, en raison de son orientation à long terme, le COIRPC est en position favorable pour agir en tant que partenaire d’investissement de premier plan dans la région. « Nous ne recherchons pas la liquidité pour bon nombre de nos placements de sorte que nous disposons d’un horizon à long terme », a indiqué Rodolfo Spielmann au cours de la séance. « L’enjeu n’est pas tant la disponibilité du capital que celle des projets. » Les moyens financiers considérables des investisseurs institutionnels en quête de placements dans l’infrastructure créent des occasions que les pouvoirs publics peuvent saisir pour lancer de grands projets, simplement en accordant des incitatifs fiscaux.« C’est un processus d’apprentissage pour les investisseurs institutionnels que nous sommes : il s’agit d’apprendre à collaborer avec les gouvernements et de ne pas tirer de conclusions ni prendre de décisions précipitées », souligne-t-il. « Ce processus s’inscrit dans la durée… mais on dirait que la plupart de ces placements présentent un intérêt stratégique réel à long terme. » {:}

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