Notre nouvelle directrice générale principale et chef, Asie-Pacifique, Suyi Kim, est une dirigeante hautement respectée et talentueuse au sein de notre organisation qui supervise l’important portefeuille de placements de l’OIRPC en croissance dans la région.
Au service de l’OIRPC depuis 2007, Mme Kim a participé à l’établissement de son bureau à Hong Kong il y a 10 ans, en 2008 – jouant un rôle déterminant afin de saisir des occasions de placement en Chine, dont l’actif atteint maintenant une valeur totale de 30 milliards de dollars (notamment HK et Taïwan).
Elle note que notre capacité à accéder aux marchés de la Chine s’est accélérée, particulièrement au cours des deux et trois dernières années, les marchés financiers chinois continuant de prendre de l’expansion et de la maturité.
« Nous constatons qu’il est plus facile aux investisseurs étrangers d’avoir accès au marché intérieur de la Chine, ce qui est une évolution encourageante pour nos équipes », souligne-t-elle. Les efforts que nous déployons au renforcement de notre marque et de notre profil en Chine, au sein du gouvernement et du secteur privé, devraient également être à l’avantage de l’OIRPC à long terme.
Même si l’ouverture des marchés de la dette se fera probablement graduelle, Mme Kim indique qu’il y a énormément d’intérêt à cet égard. Compte tenu de l’envergure du marché – actuellement le troisième marché en importance au monde – un accès même progressif pourrait être notable pour des investisseurs institutionnels comme l’OIRPC.
Certaines des réformes mises en place notamment les réformes de la taxe sur les produits et services et la politique de recapitalisation des banques du secteur public dans des marchés comme l’Inde sont également encourageantes.
Composer avec l’intensification de la concurrence – beaucoup de capitaux dans la région, ainsi que le regain d’intérêt à l’égard des marchés émergents est tout un défi déclare Mme Kim.
« La concurrence s’intensifie également sous l’influence de nouveaux intervenants, comme les sociétés des technologies de l’information en Chine bien nanties qui s’efforcent de conclure des accords à l’échelle mondiale », déclare-t-elle. « Elles utilisent leurs vastes réseaux et leurs avantages technologiques pour trouver des placements et dégager une valeur ajoutée. »
Il convient donc à l’équipe de Mme Kim de mettre l’accent sur ce que l’OIRPC apporte dans le cadre du contrat, et ce, au-delà de sa capacité à simplement rédiger un chèque d’un montant élevé. L’environnement engendre également des occasions de partenariats de placements, aspect auquel l’OIRPC s’est concentré dans la région – et Mme Kim excelle dans ce processus.
« Nous avons établi plus de 60 partenariats en Asie, en investissant notamment dans des actions de sociétés ouvertes et fermées, des biens immobiliers, des infrastructures et des titres de créance. Récemment, nous avons également établi des partenariats avec d’importantes sociétés technologiques comme Tencent et Alibabas », ajoute-t-elle. « Il est clair qu’ils confèrent un avantage compétitif important, puisque la technologie touche en profondeur un large éventail de secteurs. Nous poursuivrons notre travail visant à renforcer ces partenariats. »
Après l’ouverture du bureau de Hong Kong, Mme Kim a mis sur pied et supervisé les activités de placement en actions de sociétés fermées en Asie avant d’être nommée directrice générale et chef, Asie. Sous la direction de Mme Kim, les activités de placement en actions de sociétés fermées en Asie ont progressé, d’une exposition qui représentait une valeur quasiment nulle à plus de 11 milliards de dollars, et comptent 20 professionnels.
Elle compte plus de 15 années d’expérience en placement dans les actions de sociétés fermées, notamment au Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et à The Carlyle Group. Mme Kim a aussi travaillé à McKinsey & Co. dans divers pays d’Asie et à PricewaterhouseCoopers.