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21 mai 2009

TORONTO, ONTARIO (le 21 mai 2009): La caisse du RPC a clôturé son exercice le 31 mars 2009 avec un actif de 105,5 milliards de dollars, soit une baisse de 17,2 milliards de dollars après les charges d’exploitation, par rapport à 122,7 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2008. Cette baisse de valeur de la caisse au cours de l’exercice est principalement attribuable à un rendement négatif de 18,62 pour cent, ou de 23,6 milliards de dollars, lequel a été contrebalancé par les cotisations au RPC qui ont totalisé 6,6 milliards de dollars.

En cette période de conjoncture défavorable, la caisse du RPC a généré un rendement essentiellement semblable à celui de l’indice de référence du marché de la caisse, soit le portefeuille de référence du RPC, pour l’exercice 2009, dégageant une valeur ajoutée de 1 point de base par rapport au rendement négatif de 18,63 pour cent affiché par l’indice de référence. À titre d’investisseur à long terme, l’Office d’investissement du RPC (l’Office) croit qu’il est plus approprié d’évaluer le rendement à valeur ajoutée sur des périodes de quatre exercices consécutifs. Au cours des trois derniers exercices, soit depuis l’adoption du portefeuille de référence du RPC à titre d’indice de référence clé pour l’ensemble de la caisse, l’Office a généré un rendement à valeur ajoutée cumulatif de 487 points de base, ce qui correspond à un revenu de placement supplémentaire d’environ 5,3 milliards de dollars et à un rendement à valeur ajoutée annuel moyen de 162 points de base pour la période de trois exercices.

« Bien que la caisse du RPC ait enregistré sa première baisse importante depuis sa création, résultat des turbulences sans précédent qui ont secoué les marchés, nous sommes demeurés en bonne position pour générer les rendements requis qui nous permettront de nous acquitter de notre mandat, lequel consiste à assurer le versement des prestations pour des décennies et des générations à venir, a déclaré David Denison, président et chef de la direction de l’Office. Bien que les résultats de chaque exercice soient importants, la stratégie de placement de l’Office vise des rendements à beaucoup plus long terme. Grâce à son horizon de placement à long terme, à ses rentrées de fonds régulières et à ses grandes capacités en matière de placement, l’Office est en mesure de tirer parti de la conjoncture actuelle de façon à servir les intérêts à long terme de la caisse du RPC et de ses 17 millions de cotisants et de bénéficiaires. »

Conjoncture des marchés à l’exercice 2009
La conjoncture économique observée au cours des douze derniers mois est le résultat de la pire crise financière mondiale depuis la Crise de 1929. La crise du crédit, qui avait commencé à s’installer en 2007, a pris de l’ampleur à l’été 2008 à la suite de la faillite de Lehman Brothers. Au deuxième trimestre de l’exercice 2009, les perturbations sur les marchés du crédit s’étaient déjà répandues pour toucher les marchés boursiers et, de septembre à novembre, les marchés des actions et des marchandises à l’échelle mondiale ont enregistré les reculs les plus marqués des dernières décennies. Malgré la légère remontée observée à la fin du mois de mars (le dernier mois de l’exercice 2009), au dernier trimestre de l’exercice (de janvier à mars de l’année civile 2009), les marchés boursiers ont atteint des niveaux planchers jamais vus depuis les années 1990.

Le rendement de la caisse du RPC est essentiellement imputable à la très forte baisse de la valeur des actions de sociétés ouvertes à l’échelle mondiale au cours de l’exercice. La dégradation des facteurs économiques fondamentaux à l’échelle internationale a également entraîné des baisses de valeurs dans le portefeuille d’actions de sociétés fermées et le portefeuille de placements immobiliers de la caisse du RPC. La caisse a tiré parti de l’importante hausse de valeurs dans son portefeuille d’obligations d’État et des flux de trésorerie solides générés par ses placements en infrastructures.

« L’Office a pris un certain nombre de mesures pour relever les défis extraordinaires survenus au cours de la dernière année, a affirmé M. Denison. Nous avons continué d’éviter les placements dans des instruments complexes comportant d’importants risques de crédit insoupçonnés, nous avons suspendu notre programme de prêt de titres et nous avons réduit la taille des positions liées à certains de nos programmes de gestion active à l’interne. Parallèlement, nous avons eu recours à diverses stratégies à court terme sur nos marchés publics afin de tirer parti de la volatilité extrême qui s’est maintenue sur les marchés. D’autre part, la patience dont a fait preuve notre service Placements privés au cours des dernières années a été récompensée par l’acquisition et la disponibilité croissante d’infrastructures et de biens immobiliers de grande qualité à prix attrayants. Bien que la conjoncture actuelle présente des occasions sans précédent et que l’Office ait la capacité de les saisir, nous ne saisirons ces occasions que si elles répondent à nos critères en matière de risque et de rendement. »

Résultats sur quatre exercices
Conformément à notre méthode d’évaluation du rendement à valeur ajoutée, nous comptabilisons également le rendement global de la caisse sur des périodes de quatre exercices consécutifs.

Pour la période de quatre exercices terminée le 31 mars 2009, le taux de rendement annualisé s’établissait à 1,42 pour cent. La variation du rendement sur quatre exercices par rapport à l’exercice précédent est attribuable à la conjoncture difficile du dernier exercice ainsi qu’au fait que le rendement positif de 8,5 pour cent enregistré à l’exercice 2005 ne fait plus partie de la période de calcul du rendement. Par définition, les rendements plus faibles enregistrés à l’exercice 2008 (taux négatif de 0,29 pour cent) et à l’exercice 2009 seront pris en compte dans le calcul du rendement sur quatre exercices pendant encore deux et trois exercices, respectivement. Si l’on évalue le rendement global de la caisse sur une période plus longue, soit depuis que l’Office a commencé à investir il y a une décennie, le taux de rendement annualisé sur 10 exercices s’est établi à 4,3 pour cent, ce qui représente un revenu de placement de 24,2 milliards de dollars.

Le rendement annualisé sur quatre exercices de 1,42 pour cent est inférieur au taux de rendement réel moyen de 4,2 pour cent que l’actuaire en chef du Canada estime nécessaire pour assurer la viabilité du Régime de pensions du Canada sur une période de 75 ans. Durant cette longue période, nous nous attendons à ce que le rendement des périodes de quatre exercices soit parfois supérieur et parfois inférieur à ce taux. Au cours des 10 exercices depuis que l’Office a commencé à investir, les rendements enregistrés par la caisse du RPC à chacune des périodes de quatre exercices avant l’exercice 2009 dépassaient le taux de rendement réel de 4,2 pour cent. Selon les rendements passés et les prévisions de rendement futur raisonnables, l’Office estime que les rendements réels du portefeuille de référence du RPC et de la caisse du RPC excéderont le rendement réel de 4,2 pour cent prévu par l’actuaire en chef sur l’horizon de placement à long terme de la caisse du RPC.

Stratégie à long terme
Bien que le système de reddition de comptes de l’Office soit axé sur le rendement des placements sur des périodes de quatre exercices, le portefeuille est géré selon un horizon de placement de plusieurs décennies et générations. L’Office continue de se concentrer sur une stratégie de placement à long terme afin de s’acquitter de son mandat, lequel consiste à maximiser les rendements en évitant les risques de perte indus.

« Au cours de l’exercice 2009, la direction et le conseil d’administration ont revu la stratégie à long terme de l’Office à la lumière des conditions exceptionnelles du marché avec lesquelles nous avons dû composer. Nous avons conclu que notre stratégie à long terme demeure valable et que la pondération stratégique des actifs de la caisse du RPC demeure appropriée étant donné son horizon de placement à long terme. Nous avons toutefois modifié un certain nombre de nos programmes de placement pour tenir compte des changements cycliques et structurels observés sur les marchés, tels que l’accroissement des différentiels de taux, la volatilité accrue, l’accès plus restreint au financement par emprunt et son coût plus élevé, ainsi que la diminution des activités d’intermédiation des banques et des autres institutions financières, » a affirmé M. Denison.

Rendement des portefeuilles par service de placement à l’exercice 2009
Un des principaux outils de mesure du rendement de nos équipes de placement est le rendement à valeur ajoutée obtenu par rapport à leur indice de référence respectif. La section ci-dessous présente le rendement à valeur ajoutée dégagé par chaque service, suivi d’une comparaison de leur rendement global d’un exercice à l’autre.

Le service Placements sur les marchés publics a généré des rendements à valeur ajoutée de 40 points de base, soit un revenu de placement supplémentaire d’environ 0,5 milliard de dollars par rapport à son indice de référence. Conformément à l’horizon de placement à long terme de l’organisme et à la stratégie de placement qui en découle, le service des Placements sur les marchés publics maintient un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale composé de titres de 2 900 sociétés ouvertes cotées sur les principales bourses. Ce portefeuille a donc été plus durement touché par la chute généralisée des marchés boursiers. Fait notable, les trois secteurs canadiens qui ont été les plus durement affectés à l’exercice 2009 sont l’énergie, les services financiers et les matières. Ces secteurs constituent une grande partie de l’économie canadienne et représentent donc une partie importante du portefeuille d’actions canadiennes de la caisse.

Dans l’ensemble, le service Placements sur les marchés publics a produit un rendement négatif de 18,2 pour cent, ou 17,9 milliards de dollars, comparativement à une baisse de 2,4 pour cent ou de 2,4 milliards de dollars à l’exercice 2008. Les actions de sociétés ouvertes ont généré un rendement négatif de 31,0 pour cent, soit un rendement de placement net négatif de 19,4 milliards de dollars, contre un rendement négatif de 6,8 pour cent, ou de 4,6 milliards de dollars, à l’exercice 2008. À l’opposé, les titres à revenu fixe gérés par le service se sont bien comportés : les obligations et les titres du marché monétaire ont produit un rendement de 5,4 pour cent, ou de 1,6 milliard de dollars, comparativement à 6,9 pour cent, ou à 2,1 milliards de dollars, en 2008.

Le service Placements privés a généré des rendements à valeur ajoutée de 88 points de base, soit un revenu de placement supplémentaire d’environ 1,1 milliard de dollars pour la caisse du RPC par rapport à son indice de référence. Pour ce qui est du rendement global, le service a enregistré une baisse de 5,3 milliards de dollars, mais le rendement exprimé en dollars canadiens, soit après la prise en compte des taux de change, atteint le montant négatif de 3,1 milliards de dollars, ou le taux négatif de 14,4 pour cent. Les placements en infrastructures du service ont affiché un rendement négatif de 5,0 pour cent, soit un rendement de placement net d’un montant négatif de 155 millions de dollars pour l’exercice 2009, ce qui représente une baisse par rapport au rendement de 23,6 pour cent, ou de 524 millions de dollars, enregistré à l’exercice 2008. Les activités touchant les actions de sociétés fermées, qui comprennent les fonds et placements secondaires et les placements directs, ont enregistré un rendement négatif de 17,2 pour cent, ou de 2,9 milliards de dollars, ce qui reflète l’incidence nette des distributions provenant de nos placements dans des fonds et la variation de la valeur de nos portefeuilles. En comparaison, ces activités avaient enregistré un rendement de 8,2 pour cent, représentant un apport de 1,0 milliard de dollars au revenu de placement net pour l’exercice 2008.

Le service Placements immobiliers a généré des rendements à valeur ajoutée négatifs de 75 points de base, soit un revenu de placement négatif d’environ 0,9 milliard de dollars par rapport à son indice de référence. Le portefeuille de biens immobiliers privés a enregistré un rendement négatif de 14,0 pour cent, ce qui représente un rendement de placement net négatif de 1,1 milliard de dollars. Ces résultats reflètent le ralentissement des activités sur les marchés immobiliers aux ÉtatsUnis et au Royaume-Uni. À l’exercice 2008, le portefeuille avait enregistré un rendement de 8,1 pour cent, ou de 0,5 milliard de dollars.

Le comité de planification des placements prend les décisions en matière de placement qui ne sont pas imputables à un service en particulier. Par exemple, il répartit le risque selon le plafond établi par le conseil d’administration et prend des décisions sur la conception globale du portefeuille pour l’ensemble de la caisse. La décision d’investir dans de nouvelles catégories d’actifs telles que les biens immobiliers, les infrastructures et les actions de sociétés fermées a généré pour l’exercice un rendement à valeur ajoutée de 49 points de base, soit environ 0,6 milliard de dollars. En outre, ce comité peut également décider d’effectuer des placements qui présentent une composante alpha importante, normalement dans les cas où le placement ne fait partie ni du mandat ni du budget établi pour la gestion du risque des services de placement. Le comité de planification des placements est responsable des placements dans les prêts adossés et les prêts hypothécaires en difficulté effectués au cours de l’exercice 2008. Ces placements reflètent la juste valeur établie dans la conjoncture actuelle du marché et l’écart de rendement négatif de 1,3 milliard de dollars, ou de 101 points de base, par rapport à l’indice de référence. Compte tenu de l’horizon à long terme de la caisse du RPC, l’Office conserve ces placements dans l’espoir qu’ils produiront des rendements ajustés en fonction du risque positifs à long terme. Au total, les décisions du comité de planification des placements se sont traduites par un rendement à valeur ajoutée net négatif de 52 points de base, soit un rendement négatif d’environ 0,7 milliard de dollars.

Rendement des portefeuilles par catégorie d’actif à l’exercice 2009

RENDEMENT DE LA CAISSE DU RPC

Catégorie d’actifs

Exercice 09*

Exercice 08*

Actions de sociétés ouvertes canadiennes

-32,3 %

3,2 %

Actions de sociétés fermées canadiennes 

-7,8 %

2,2 %

Actions de sociétés ouvertes de marchés étrangers établis

-29,7 %

-13,9 %

Actions de sociétés fermées de marchés étrangers établis 

-17,8 %

8,5 %

Actions de sociétés ouvertes de marchés émergents 

-32,6 %

S/O**

Actions de sociétés fermées de marchés émergents

-13,7 %

S/O**

Obligations et titres du marché monétaire 

5,4 %

6,9 %

Autres dettes 

-30,3 %

0,3 %

Biens immobiliers publics 

-43,7 %

-24,2 %

Biens immobiliers privés

-14,0 %

8,2 %

Obligations indexées sur l’inflation 

0,6 %

9,3 %

Infrastructures

-5,0 %

23,6 %

Total de la caisse du RPC 

-18,62 %

-0,29 %

 

* Les résultats de placement par catégorie d’actifs sont présentés en dollars canadiens sans couverture du risque de change, car la couverture, le cas échéant, est effectuée à l’échelle du portefeuille global de la caisse du RPC. Les résultats sont présentés selon une moyenne pondérée dans le temps.
**À l’exercice 2008, le rendement des actions de sociétés de marchés émergents était inclus dans celui des actions de sociétés de marchés étrangers établis.

Composition de l’actif
Au cours de l’exercice 2009, nous avons poursuivi la diversification de notre portefeuille par région. Nous avons effectué une révision en profondeur du portefeuille de référence du RPC, ce qui a donné lieu à un rajustement de la composition du portefeuille présentée dans le tableau cidessous. Vous trouverez plus de détails sur le portefeuille de référence du RPC dans le rapport annuel de 2009 qui sera disponible à la fin mai 2009.

Bien que les actifs canadiens représentent toujours une part importante du portefeuille, une portion croissante sera investie sur les marchés internationaux au fil de la croissance de la caisse du RPC. À la fin de l’exercice, les actifs canadiens totalisaient 48 milliards de dollars, ce qui correspond à une proportion de 45,5 pour cent du portefeuille, et les 57,6 milliards de dollars restants étaient investis à l’extérieur du Canada

 

EXERCICES TERMINÉS LES

31 MARS (en milliards de dollars)

 

2009

2008

2007

2006

ÉVOLUTION DE L’ACTIF NET

 

 

 

 

 

Produits (perte)

 

 

 

 

 

  Cotisations nettes

 

6,6

6,5

5,6

3,6

  Revenu de placement déduction faite des charges d’exploitation

 

(23,8)

(0,4)

13,0

13,1

Augmentation de l’actif net

 

(17,2)

6,1

18,6

16,7

 

AUX 31 MARS (en milliards de dollars)

2009

2009

2008

2007

2006

PORTEFEUILLE DE PLACEMENTS

(%)

($)

($)

($)

($)

Actions

 

 

 

 

 

  Actions canadiennes

14,7

15,6

28,9

29,2

29,0

  Actions étrangères sur les marchés établis

38,3

40,4

47,5

46,1

32,7

  Actions étrangères sur les marchés  émergents

4,4

4,6

0,7

Placements à revenu fixe

 

 

 

 

 

  Obligations

26,9

28,4

30,2

29,2

27,2

  Autres dettes

1,7

1,8

1,1

  Titres du marché monétaire1

(0,7)

(0,8)

0,4

0,6

Placements sensibles à l’inflation

 

 

 

 

 

  Biens immobiliers

6,5

6,9

6,9

5,7

4,2

  Obligations indexées sur l’inflation

3,9

4,1

4,7

3,8

4,0

  Infrastructures

4,3

4,6

2,8

2,2

0,3

Portefeuille de placements2

100,0

105,6

122,8

116,6

98,0

 

RENDEMENT

 

 

 

 

 

Taux de rendement (annuel)3

 

-18,6 %

-0,3 %

12,9 %

15,5 %

————————————————-

1Comprend les sommes à recevoir et à payer au titre des opérations en cours, les dividendes à recevoir, les intérêts courus et les stratégies de rendement absolu.

2Exclut les actifs autres que les placements tels que les locaux et le matériel, et les passifs autres que les placements.

3À compter de l’exercice 2007, le taux de rendement reflète le rendement du portefeuille de placements qui exclut le portefeuille de liquidités affectées aux prestations.

 

 

Au 31 mars 2009, les actions représentaient 57,4 pour cent de la caisse, soit 60,6 milliards de dollars. De ce montant, les actions de sociétés ouvertes représentaient 44,0 pour cent, ou 46,5 milliards de dollars, et les actions de sociétés fermées, 13,4 pour cent, ou 14,1 milliards de dollars. Les titres à revenu fixe, qui comprennent les obligations, les titres du marché monétaire et les autres dettes, représentaient 27,9 pour cent du portefeuille, soit 29,4 milliards de dollars. Les placements sensibles à l’inflation représentaient 14,7 pour cent  du portefeuille, soit 15,6 milliards de dollars, répartis comme suit : 6,5 pour cent, ou 6,9 milliards de dollars, en biens immobiliers, 3,9 pour cent, ou 4,1 milliards de dollars, en obligations indexées sur l’inflation, et 4,3 pour cent, ou 4,6 milliards de dollars, en infrastructures.

Selon les prévisions, le montant des cotisations au RPC devrait excéder celui des prestations annuelles jusqu’à la fin de 2019. Le revenu de placement de l’Office ne servira donc pas au versement des prestations pour les 11 prochaines années. Durant cette période, l’Office prévoit que des cotisations nettes d’un montant d’environ 28 milliards de dollars s’ajouteront à la caisse. L’actuaire en chef du Canada estime qu’un taux de rendement réel de 4,2 pour cent est nécessaire au maintien à long terme du taux de cotisation actuel du RPC. L’actuaire en chef a reconfirmé les conclusions de son rapport de 2007 selon lesquelles le RPC sera viable pendant toute la période de 75 années suivant son rapport, et il publiera de nouvelles prévisions à l’égard du RPC en 2010.

« L’Office croit fermement qu’il dispose des stratégies et des portefeuilles de placements qui lui permettront de générer les rendements requis pour assurer la viabilité du RPC pour des décennies et des générations à venir », a déclaré M. Denison.

Office d’investissement du RPC
L’Office d’investissement du RPC investit, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens,  les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés ouvertes, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office est responsable devant le Parlement et les ministres des Finances fédéral et provinciaux. Le siège social de l’Office se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 mars 2009, la caisse du RPC totalisait 105,5 milliards de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’Office, consultez le site www.cppib.ca.

 

Joel Kranc

Directeur des communications

416-874-5163

jkranc@cppib.ca

{:en} May 21, 2009 TORONTO, ON (May 21, 2009): The CPP Fund ended its 2009 fiscal year on March 31, 2009 with assets of $105.5 billion, a decline of $17.2 billion after operating expenses from $122.7 billion at the end of fiscal 2008. The Fund’s decline for the year primarily reflects an investment return of negative 18.62 per cent or negative $23.6 billion, offset by CPP contributions of $6.6 billion. 

Amidst this difficult environment, the return of the CPP Fund in fiscal 2009 essentially matched the Fund’s market-based benchmark, the CPP Reference Portfolio, adding one basis point above the benchmark return of negative 18.63 per cent. As a long-term investor, the CPP Investment Board (CPPIB) believes that value-added performance is best measured over rolling four-year periods. In the three years since adopting the CPP Reference Portfolio as the key total fund benchmark, the CPPIB has generated cumulative value-added returns of 487 basis points representing approximately $5.3 billion in additional investment income; this equates to an average annual value-added return of 162 basis points over this period. “Despite the CPP Fund’s first substantial decline since its inception, which reflects unprecedented turmoil in the markets, we remain well-positioned to generate the returns necessary to deliver on our mandate of helping to pay pensions for decades and generations to come,” said David Denison, President and CEO, CPP Investment Board. “While each individual fiscal year’s results are important, the CPPIB’s investment strategy is designed to perform over significantly longer timeframes. With our long investment horizon, steady cash inflows and deep investment capabilities, the CPPIB is able to capitalize on the current economic environment for the long-term benefit of the CPP Fund and its 17 million contributors and beneficiaries.” Fiscal 2009 Market Conditions
Economic conditions over the past twelve months reflected the impact of the worst global financial crisis since the Great Depression. The credit crisis that began in 2007 accelerated in the summer of 2008 following the failure of Lehman Brothers. By the second quarter of fiscal 2009 the stress in the credit markets spread to equities and in the period from September to November the global equities and commodities markets experienced their sharpest declines in decades. Despite the modest rebound during the latter part of March, the last month of fiscal 2009, the last quarter of the fiscal year (January to March, calendar 2009) saw public equity markets decline to levels last seen in the 1990s.

The primary factor affecting the Fund’s performance was the sharp decline in global public equity values during the course of the fiscal year. Worsening global economic fundamentals also resulted in lower valuations across the CPP Fund’s private equity and real estate holdings. The Fund benefitted from a significant increase in the value of its government bond holdings and solid cash inflows generated by its infrastructure investments. “The CPPIB took a number of steps to weather the extraordinary challenges of the past year,” said Mr. Denison. “We continued to avoid investing in complex structures with serious hidden credit exposures, suspended our securities lending program and reduced position sizes in a number of our internal active investment programs. At the same time, we employed a variety of short-term strategies in our public markets area to capitalize on the extreme volatility in the markets, while within our private investments areas we were rewarded for our patience over the past few years with the acquisition and increasing availability of high-quality infrastructure and real estate assets at attractive valuations. While the current environment is presenting unprecedented opportunities, and the CPPIB has the capacity to pursue these opportunities, we will only do so if they meet our risk and return criteria.” Four-year Results 
Consistent with our view on measuring value-added performance, we also report on overall fund performance over rolling four-year periods. The four-year annualized investment rate of return through March 31, 2009 was 1.42 per cent. The change in the four-year return from a year ago reflects the challenging market conditions of the past year, as well as the fact that positive performance in fiscal 2005 of 8.5 per cent has now rolled off of the reporting period.  By definition, the lower returns for fiscal 2008 (negative 0.29 per cent) and fiscal 2009 will weigh on the four-year returns going forward for the next two and three-year periods. When looking at the overall fund performance over the longer time period since the CPP Investment Board began investing a decade ago, the 10-year annualized rate of return was 4.3 per cent representing $24.2 billion of investment income. The four-year annualized return of 1.42 per cent is less than the 4.2 per cent average real rate of return that the Chief Actuary of Canada estimates is required to help sustain the Canada Pension Plan over a 75-year period. Over this long timeframe we expect that there will be four-year periods where returns are above or below this threshold. In the ten years since the CPP Investment Board began investing, returns for the CPP Fund in all four-year periods prior to fiscal 2009 exceeded the 4.2 per cent real rate of return.  Based upon historical experience and reasonable future return expectations, the CPPIB believes that the actual returns for the CPP Reference Portfolio and the CPP Fund will exceed the 4.2 per cent real return assumed by the Chief Actuary over the long investment horizon for the CPP Fund. Long-term Strategy
While the CPPIB’s accountability system focuses on investment returns over four-year periods, the portfolio is managed with an investment horizon of decades and generations. The CPP Investment Board continues to focus on a long-term investment strategy to meet its mandate of maximizing returns without undue risk of loss.

“During the course of fiscal 2009, management and the board re-examined the CPP Investment Board’s strategy in light of the extraordinary market conditions we faced.  We concluded that our long-term strategy remains sound and that the strategic asset weightings for the CPP Fund remain appropriate given its long investment horizon.  We have, however, modified a number of investment programs to take into account the cyclical and structural changes we see in the markets such as increased credit spreads, heightened volatility, the lower availability and higher cost of debt financing, and decreased levels of intermediation activities provided by banks and other financial institutions,” said Mr. Denison.

Fiscal 2009 Portfolio Performance by Investment Department
A key yardstick for our investment teams is value-added performance against their benchmarks. Below we report the value-added performance of each department, followed by year-over-year comparisons of their overall investment return. Public Market Investments generated value-added returns of 40 basis points or approximately $0.5 billion of investment income relative to its benchmark. Consistent with the organization’s long-term investment horizon and resulting investment strategy, the Public Market Investments department maintains a broad global market-based exposure of 2,900 public companies on major exchanges, which meant that it was most impacted by broad declines in equity markets. Of note, the three sectors of Canada’s markets hardest hit in fiscal 2009 were energy, financials and materials; these same sectors make up much of the Canadian economy and so are broadly represented within the Fund’s Canadian equity holdings. Public Market Investments overall produced a return of negative 18.2 per cent or negative $17.9 billion, compared to a decline of 2.4 per cent or negative $2.4 billion in fiscal 2008. Public equities returned negative 31.0 per cent or negative $19.4 billion in net investment income, versus negative 6.8 per cent or negative $4.6 billion in fiscal 2008. In contrast, fixed income assets managed by the department performed well; bonds and money market securities earned a return of 5.4 per cent or $1.6 billion, compared to a gain of 6.9 per cent or $2.1 billion in 2008. Private Investments generated value-added returns of 88 basis points, or approximately $1.1 billion of additional investment income for the CPP Fund relative to its benchmark. In terms of overall return, the department recorded a decline of $5.3 billion before taking foreign exchange into account, which was negative $3.1 billion or negative 14.4 per cent when expressed in Canadian dollars. The department’s infrastructure investments earned negative 5.0 per cent or negative $155 million in net investment income in fiscal 2009, down from 23.6 per cent or $524 million in fiscal 2008. Private equities comprised of Funds & Secondaries and Principal Investing, recorded a return of negative 17.2 per cent, or $2.9 billion, which represents the net impact of distributions from our funds and changes in valuations on our holdings; this compares with a return of 8.2 per cent and a contribution to net investment income of $1.0 billion in fiscal 2008. Value-add for Real Estate Investments was negative 75 basis points, representing approximately negative $0.9 billion of investment income relative to its benchmarks. The private real estate portfolio recorded a return of negative 14.0 per cent, amounting to negative $1.1 billion in net investment income, reflecting a slowdown in the U.S. and U.K. real estate markets. That compares to 8.1 per cent or $0.5 billion in fiscal 2008. The Investment Planning Committee (IPC) makes investment decisions that are not attributable to a specific department such as allocating risk within limits set by the board of directors and making overall portfolio design decisions for the total fund.  The decision to expand into a wider range of asset classes such as real estate, infrastructure and private equity generated value-added returns this year of 49 basis points or approximately $0.6 billion.  In addition, this committee may also decide to make investments having a significant alpha component, normally when the investment is beyond the mandate and risk budget allocation of any single investment department. The IPC is accountable for the leveraged loan and distressed mortgage investments made in fiscal 2008. These investments reflect fair value determined under current market conditions and underperformed benchmark returns by negative $1.3 billion or negative 101 basis points. Given the long horizon of the CPP Fund, the CPPIB will continue to hold these investments in the belief that they will deliver overall positive long-term risk-adjusted returns. In the aggregate, the investment decisions of the Investment Planning Committee realized a net value-added return of negative 52 basis points or approximately negative $0.7 billion. Fiscal 2009 Portfolio Performance by Asset Class CPP FUND RETURNS Asset Class Fiscal 09* Fiscal 08* Canadian public equities -32.3% 3.2% Canadian private equities -7.8% 2.2% Public Foreign developed market equities -29.7% -13.9% Private Foreign developed market equities -17.8% 8.5% Public emerging market equities -32.6% N/A** Private emerging market equities -13.7% N/A** Bonds and money market securities 5.4% 6.9% Other debt -30.3% 0.3% Public real estate -43.7% -24.2% Private real estate -14.0% 8.2% Inflation-linked bonds 0.6% 9.3% Infrastructure -5.0% 23.6% Total CPP Fund -18.62% -0.29% * Investment results by asset class are reported on an unhedged Canadian dollar basis, since any hedging takes place at the Total CPP Fund level. Results are reported on a time-weighted basis. 
** Returns for emerging market equities were included in foreign developed market equities in fiscal 2008. Asset Mix 
We have continued to diversify the portfolio by geography over the course of fiscal 2009. During the year, we undertook an extensive review of the CPP Reference Portfolio which resulted in an adjustment to the composition of the portfolio and is reflected in the chart below. More details about the CPP Reference Portfolio will be available in the 2009 Annual Report which will be available in late May 2009. While Canadian assets will remain a significant part of the portfolio, as the CPP Fund continues to grow an increasing portion will be invested internationally. At fiscal year-end, total Canadian investment assets totaled $48 billion, or 45.5 per cent of the portfolio, with the remaining $57.6 billion invested outside Canada. FOR THE YEAR ENDED MARCH 31 ($ b llions) 2009 2008 2007 2006 CHANGE IN NET ASSETS Income (loss)   Net contributions 6.6 6.5 5.6 3.6   Investment ncome net of operati g expenses (23.8) (0.4) 13.0 13.1 Increase in net assets (17.2) 6.1 18.6 16.7 AS AT MARCH 31 ($ billions) 2009 2009 2008 2007 2006 INVESTMENT PORTFOLIO (%) ($) ($) ($) ($) Equities   Canada 14.7 15.6 28.9 29.2 29.0   Foreign developed markets 38.3 40.4 47.5 46.1 32.7   Emerging markets 4.4 4.6 0.7 - - Fixed Income   Bonds 26.9 28.4 30.2 29.2 27.2   Other debt 1.7 1.8 1.1 - -   Money market securities1 (0.7) (0.8) - 0.4 0.6 Inflation-sensitive assets   Real estate 6.5 6.9 6.9 5.7 4.2   Inflation-linked bonds 3.9 4.1 4.7 3.8 4.0   Infrastructure 4.3 4.6 2.8 2.2 0.3 Investment Portfolio2 100.0 105.6 122.8 116.6 98.0 PERFORMANCE Rate of return (annual)3 -18.6% -0.3% 12.9% 15.5% ------------------------------------------------- 1Includes amounts receivable/payable from pending trades, dividends receivable, accrued interest and absolute return strategies. 2Excludes non-investment assets such as premises and equipment and non-investment liabilities. 3Commencing in fiscal 2007, the rate of return reflects the performance of the investment portfolio, which excludes the Cash for Benefits portfolio. At March 31, 2009, equities represented 57.4 per cent of the fund or $60.6 billion. That amount consisted of 44.0 per cent public equities valued at $46.5 billion and 13.4 per cent private equities valued at $14.1 billion. Fixed income including bonds, money market securities and other debt represented 27.9 per cent of the portfolio or $29.4 billion. Inflation-sensitive assets represented 14.7 per cent or $15.6 billion. Of those assets, 6.5 per cent consisted of real estate valued at $6.9 billion, 3.9 per cent was inflation-linked bonds valued at $4.1 billion, and 4.3 per cent was infrastructure valued at $4.6 billion. To see a summary of the financial highlights, go to: www.cppib.ca/en/our-performance/financial-results.html. Long-term Sustainability of the CPP Fund CPP contributions are expected to exceed annual benefits paid through to the end of 2019, providing an 11-year period before a portion of the investment income is needed to help pay CPP benefits. During this period, the CPPIB expects net contributions of approximately $28 billion to flow into the Fund. The Chief Actuary of Canada estimates that a 4.2 per cent real rate of return, over a long-term time period, is required to sustain the plan at the current contribution rate. The Chief Actuary has reaffirmed the conclusion in his 2007 report that the CPP is sustainable throughout the 75 year timeframe of that report; the Chief Actuary will publish a new projection for the CPP in 2010. “The CPPIB strongly believes we have the investment strategy and portfolio designed to generate the investment returns required to help sustain the CPP for decades and generations to come,” added Mr. Denison. CPP Investment Board The CPP Investment Board invests the funds not needed by the Canada Pension Plan to pay current benefits on behalf of 17 million Canadian contributors and beneficiaries. In order to build a diversified portfolio of CPP assets, the CPP Investment Board is investing in public equities, private equities, real estate, inflation-linked bonds, infrastructure and fixed income. The CPP Investment Board is accountable to Parliament and the federal and provincial finance ministers. Based in Toronto, the CPP Investment Board is governed and managed independently of the Canada Pension Plan and at arm's length from governments. At March 31, 2009, the CPP Fund totaled $105.5 billion. For more information about the CPP Investment Board, visit www.cppib.ca. For further information contact: Joel Kranc Manager, Communications (416) 874-5163 jkranc@cppib.ca {:}{:fr}21 mai 2009 TORONTO, ONTARIO (le 21 mai 2009): La caisse du RPC a clôturé son exercice le 31 mars 2009 avec un actif de 105,5 milliards de dollars, soit une baisse de 17,2 milliards de dollars après les charges d’exploitation, par rapport à 122,7 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2008. Cette baisse de valeur de la caisse au cours de l’exercice est principalement attribuable à un rendement négatif de 18,62 pour cent, ou de 23,6 milliards de dollars, lequel a été contrebalancé par les cotisations au RPC qui ont totalisé 6,6 milliards de dollars. En cette période de conjoncture défavorable, la caisse du RPC a généré un rendement essentiellement semblable à celui de l’indice de référence du marché de la caisse, soit le portefeuille de référence du RPC, pour l’exercice 2009, dégageant une valeur ajoutée de 1 point de base par rapport au rendement négatif de 18,63 pour cent affiché par l’indice de référence. À titre d’investisseur à long terme, l’Office d’investissement du RPC (l’Office) croit qu’il est plus approprié d’évaluer le rendement à valeur ajoutée sur des périodes de quatre exercices consécutifs. Au cours des trois derniers exercices, soit depuis l’adoption du portefeuille de référence du RPC à titre d’indice de référence clé pour l’ensemble de la caisse, l’Office a généré un rendement à valeur ajoutée cumulatif de 487 points de base, ce qui correspond à un revenu de placement supplémentaire d’environ 5,3 milliards de dollars et à un rendement à valeur ajoutée annuel moyen de 162 points de base pour la période de trois exercices. « Bien que la caisse du RPC ait enregistré sa première baisse importante depuis sa création, résultat des turbulences sans précédent qui ont secoué les marchés, nous sommes demeurés en bonne position pour générer les rendements requis qui nous permettront de nous acquitter de notre mandat, lequel consiste à assurer le versement des prestations pour des décennies et des générations à venir, a déclaré David Denison, président et chef de la direction de l’Office. Bien que les résultats de chaque exercice soient importants, la stratégie de placement de l’Office vise des rendements à beaucoup plus long terme. Grâce à son horizon de placement à long terme, à ses rentrées de fonds régulières et à ses grandes capacités en matière de placement, l’Office est en mesure de tirer parti de la conjoncture actuelle de façon à servir les intérêts à long terme de la caisse du RPC et de ses 17 millions de cotisants et de bénéficiaires. » Conjoncture des marchés à l’exercice 2009
La conjoncture économique observée au cours des douze derniers mois est le résultat de la pire crise financière mondiale depuis la Crise de 1929. La crise du crédit, qui avait commencé à s’installer en 2007, a pris de l’ampleur à l’été 2008 à la suite de la faillite de Lehman Brothers. Au deuxième trimestre de l’exercice 2009, les perturbations sur les marchés du crédit s’étaient déjà répandues pour toucher les marchés boursiers et, de septembre à novembre, les marchés des actions et des marchandises à l’échelle mondiale ont enregistré les reculs les plus marqués des dernières décennies. Malgré la légère remontée observée à la fin du mois de mars (le dernier mois de l’exercice 2009), au dernier trimestre de l’exercice (de janvier à mars de l’année civile 2009), les marchés boursiers ont atteint des niveaux planchers jamais vus depuis les années 1990. Le rendement de la caisse du RPC est essentiellement imputable à la très forte baisse de la valeur des actions de sociétés ouvertes à l’échelle mondiale au cours de l’exercice. La dégradation des facteurs économiques fondamentaux à l’échelle internationale a également entraîné des baisses de valeurs dans le portefeuille d’actions de sociétés fermées et le portefeuille de placements immobiliers de la caisse du RPC. La caisse a tiré parti de l’importante hausse de valeurs dans son portefeuille d’obligations d’État et des flux de trésorerie solides générés par ses placements en infrastructures. « L’Office a pris un certain nombre de mesures pour relever les défis extraordinaires survenus au cours de la dernière année, a affirmé M. Denison. Nous avons continué d’éviter les placements dans des instruments complexes comportant d’importants risques de crédit insoupçonnés, nous avons suspendu notre programme de prêt de titres et nous avons réduit la taille des positions liées à certains de nos programmes de gestion active à l’interne. Parallèlement, nous avons eu recours à diverses stratégies à court terme sur nos marchés publics afin de tirer parti de la volatilité extrême qui s’est maintenue sur les marchés. D’autre part, la patience dont a fait preuve notre service Placements privés au cours des dernières années a été récompensée par l’acquisition et la disponibilité croissante d’infrastructures et de biens immobiliers de grande qualité à prix attrayants. Bien que la conjoncture actuelle présente des occasions sans précédent et que l’Office ait la capacité de les saisir, nous ne saisirons ces occasions que si elles répondent à nos critères en matière de risque et de rendement. » Résultats sur quatre exercices
Conformément à notre méthode d’évaluation du rendement à valeur ajoutée, nous comptabilisons également le rendement global de la caisse sur des périodes de quatre exercices consécutifs. Pour la période de quatre exercices terminée le 31 mars 2009, le taux de rendement annualisé s’établissait à 1,42 pour cent. La variation du rendement sur quatre exercices par rapport à l’exercice précédent est attribuable à la conjoncture difficile du dernier exercice ainsi qu’au fait que le rendement positif de 8,5 pour cent enregistré à l’exercice 2005 ne fait plus partie de la période de calcul du rendement. Par définition, les rendements plus faibles enregistrés à l’exercice 2008 (taux négatif de 0,29 pour cent) et à l’exercice 2009 seront pris en compte dans le calcul du rendement sur quatre exercices pendant encore deux et trois exercices, respectivement. Si l’on évalue le rendement global de la caisse sur une période plus longue, soit depuis que l’Office a commencé à investir il y a une décennie, le taux de rendement annualisé sur 10 exercices s’est établi à 4,3 pour cent, ce qui représente un revenu de placement de 24,2 milliards de dollars. Le rendement annualisé sur quatre exercices de 1,42 pour cent est inférieur au taux de rendement réel moyen de 4,2 pour cent que l’actuaire en chef du Canada estime nécessaire pour assurer la viabilité du Régime de pensions du Canada sur une période de 75 ans. Durant cette longue période, nous nous attendons à ce que le rendement des périodes de quatre exercices soit parfois supérieur et parfois inférieur à ce taux. Au cours des 10 exercices depuis que l’Office a commencé à investir, les rendements enregistrés par la caisse du RPC à chacune des périodes de quatre exercices avant l’exercice 2009 dépassaient le taux de rendement réel de 4,2 pour cent. Selon les rendements passés et les prévisions de rendement futur raisonnables, l’Office estime que les rendements réels du portefeuille de référence du RPC et de la caisse du RPC excéderont le rendement réel de 4,2 pour cent prévu par l’actuaire en chef sur l’horizon de placement à long terme de la caisse du RPC. Stratégie à long terme
Bien que le système de reddition de comptes de l’Office soit axé sur le rendement des placements sur des périodes de quatre exercices, le portefeuille est géré selon un horizon de placement de plusieurs décennies et générations. L’Office continue de se concentrer sur une stratégie de placement à long terme afin de s’acquitter de son mandat, lequel consiste à maximiser les rendements en évitant les risques de perte indus. « Au cours de l’exercice 2009, la direction et le conseil d’administration ont revu la stratégie à long terme de l’Office à la lumière des conditions exceptionnelles du marché avec lesquelles nous avons dû composer. Nous avons conclu que notre stratégie à long terme demeure valable et que la pondération stratégique des actifs de la caisse du RPC demeure appropriée étant donné son horizon de placement à long terme. Nous avons toutefois modifié un certain nombre de nos programmes de placement pour tenir compte des changements cycliques et structurels observés sur les marchés, tels que l’accroissement des différentiels de taux, la volatilité accrue, l’accès plus restreint au financement par emprunt et son coût plus élevé, ainsi que la diminution des activités d’intermédiation des banques et des autres institutions financières, » a affirmé M. Denison. Rendement des portefeuilles par service de placement à l’exercice 2009
Un des principaux outils de mesure du rendement de nos équipes de placement est le rendement à valeur ajoutée obtenu par rapport à leur indice de référence respectif. La section ci-dessous présente le rendement à valeur ajoutée dégagé par chaque service, suivi d’une comparaison de leur rendement global d’un exercice à l’autre. Le service Placements sur les marchés publics a généré des rendements à valeur ajoutée de 40 points de base, soit un revenu de placement supplémentaire d’environ 0,5 milliard de dollars par rapport à son indice de référence. Conformément à l’horizon de placement à long terme de l’organisme et à la stratégie de placement qui en découle, le service des Placements sur les marchés publics maintient un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale composé de titres de 2 900 sociétés ouvertes cotées sur les principales bourses. Ce portefeuille a donc été plus durement touché par la chute généralisée des marchés boursiers. Fait notable, les trois secteurs canadiens qui ont été les plus durement affectés à l’exercice 2009 sont l’énergie, les services financiers et les matières. Ces secteurs constituent une grande partie de l’économie canadienne et représentent donc une partie importante du portefeuille d’actions canadiennes de la caisse. Dans l’ensemble, le service Placements sur les marchés publics a produit un rendement négatif de 18,2 pour cent, ou 17,9 milliards de dollars, comparativement à une baisse de 2,4 pour cent ou de 2,4 milliards de dollars à l’exercice 2008. Les actions de sociétés ouvertes ont généré un rendement négatif de 31,0 pour cent, soit un rendement de placement net négatif de 19,4 milliards de dollars, contre un rendement négatif de 6,8 pour cent, ou de 4,6 milliards de dollars, à l’exercice 2008. À l’opposé, les titres à revenu fixe gérés par le service se sont bien comportés : les obligations et les titres du marché monétaire ont produit un rendement de 5,4 pour cent, ou de 1,6 milliard de dollars, comparativement à 6,9 pour cent, ou à 2,1 milliards de dollars, en 2008. Le service Placements privés a généré des rendements à valeur ajoutée de 88 points de base, soit un revenu de placement supplémentaire d’environ 1,1 milliard de dollars pour la caisse du RPC par rapport à son indice de référence. Pour ce qui est du rendement global, le service a enregistré une baisse de 5,3 milliards de dollars, mais le rendement exprimé en dollars canadiens, soit après la prise en compte des taux de change, atteint le montant négatif de 3,1 milliards de dollars, ou le taux négatif de 14,4 pour cent. Les placements en infrastructures du service ont affiché un rendement négatif de 5,0 pour cent, soit un rendement de placement net d’un montant négatif de 155 millions de dollars pour l’exercice 2009, ce qui représente une baisse par rapport au rendement de 23,6 pour cent, ou de 524 millions de dollars, enregistré à l’exercice 2008. Les activités touchant les actions de sociétés fermées, qui comprennent les fonds et placements secondaires et les placements directs, ont enregistré un rendement négatif de 17,2 pour cent, ou de 2,9 milliards de dollars, ce qui reflète l’incidence nette des distributions provenant de nos placements dans des fonds et la variation de la valeur de nos portefeuilles. En comparaison, ces activités avaient enregistré un rendement de 8,2 pour cent, représentant un apport de 1,0 milliard de dollars au revenu de placement net pour l’exercice 2008. Le service Placements immobiliers a généré des rendements à valeur ajoutée négatifs de 75 points de base, soit un revenu de placement négatif d’environ 0,9 milliard de dollars par rapport à son indice de référence. Le portefeuille de biens immobiliers privés a enregistré un rendement négatif de 14,0 pour cent, ce qui représente un rendement de placement net négatif de 1,1 milliard de dollars. Ces résultats reflètent le ralentissement des activités sur les marchés immobiliers aux ÉtatsUnis et au Royaume-Uni. À l’exercice 2008, le portefeuille avait enregistré un rendement de 8,1 pour cent, ou de 0,5 milliard de dollars. Le comité de planification des placements prend les décisions en matière de placement qui ne sont pas imputables à un service en particulier. Par exemple, il répartit le risque selon le plafond établi par le conseil d’administration et prend des décisions sur la conception globale du portefeuille pour l’ensemble de la caisse. La décision d’investir dans de nouvelles catégories d’actifs telles que les biens immobiliers, les infrastructures et les actions de sociétés fermées a généré pour l’exercice un rendement à valeur ajoutée de 49 points de base, soit environ 0,6 milliard de dollars. En outre, ce comité peut également décider d’effectuer des placements qui présentent une composante alpha importante, normalement dans les cas où le placement ne fait partie ni du mandat ni du budget établi pour la gestion du risque des services de placement. Le comité de planification des placements est responsable des placements dans les prêts adossés et les prêts hypothécaires en difficulté effectués au cours de l’exercice 2008. Ces placements reflètent la juste valeur établie dans la conjoncture actuelle du marché et l’écart de rendement négatif de 1,3 milliard de dollars, ou de 101 points de base, par rapport à l’indice de référence. Compte tenu de l’horizon à long terme de la caisse du RPC, l’Office conserve ces placements dans l’espoir qu’ils produiront des rendements ajustés en fonction du risque positifs à long terme. Au total, les décisions du comité de planification des placements se sont traduites par un rendement à valeur ajoutée net négatif de 52 points de base, soit un rendement négatif d’environ 0,7 milliard de dollars. Rendement des portefeuilles par catégorie d’actif à l’exercice 2009 RENDEMENT DE LA CAISSE DU RPC Catégorie d’actifs Exercice 09* Exercice 08* Actions de sociétés ouvertes canadiennes -32,3 % 3,2 % Actions de sociétés fermées canadiennes  -7,8 % 2,2 % Actions de sociétés ouvertes de marchés étrangers établis -29,7 % -13,9 % Actions de sociétés fermées de marchés étrangers établis  -17,8 % 8,5 % Actions de sociétés ouvertes de marchés émergents  -32,6 % S/O** Actions de sociétés fermées de marchés émergents -13,7 % S/O** Obligations et titres du marché monétaire  5,4 % 6,9 % Autres dettes  -30,3 % 0,3 % Biens immobiliers publics  -43,7 % -24,2 % Biens immobiliers privés -14,0 % 8,2 % Obligations indexées sur l’inflation  0,6 % 9,3 % Infrastructures -5,0 % 23,6 % Total de la caisse du RPC  -18,62 % -0,29 %   * Les résultats de placement par catégorie d’actifs sont présentés en dollars canadiens sans couverture du risque de change, car la couverture, le cas échéant, est effectuée à l’échelle du portefeuille global de la caisse du RPC. Les résultats sont présentés selon une moyenne pondérée dans le temps.
**À l’exercice 2008, le rendement des actions de sociétés de marchés émergents était inclus dans celui des actions de sociétés de marchés étrangers établis. Composition de l’actif
Au cours de l’exercice 2009, nous avons poursuivi la diversification de notre portefeuille par région. Nous avons effectué une révision en profondeur du portefeuille de référence du RPC, ce qui a donné lieu à un rajustement de la composition du portefeuille présentée dans le tableau cidessous. Vous trouverez plus de détails sur le portefeuille de référence du RPC dans le rapport annuel de 2009 qui sera disponible à la fin mai 2009. Bien que les actifs canadiens représentent toujours une part importante du portefeuille, une portion croissante sera investie sur les marchés internationaux au fil de la croissance de la caisse du RPC. À la fin de l’exercice, les actifs canadiens totalisaient 48 milliards de dollars, ce qui correspond à une proportion de 45,5 pour cent du portefeuille, et les 57,6 milliards de dollars restants étaient investis à l’extérieur du Canada   EXERCICES TERMINÉS LES 31 MARS (en milliards de dollars)   2009 2008 2007 2006 ÉVOLUTION DE L’ACTIF NET           Produits (perte)             Cotisations nettes   6,6 6,5 5,6 3,6   Revenu de placement déduction faite des charges d’exploitation   (23,8) (0,4) 13,0 13,1 Augmentation de l’actif net   (17,2) 6,1 18,6 16,7   AUX 31 MARS (en milliards de dollars) 2009 2009 2008 2007 2006 PORTEFEUILLE DE PLACEMENTS (%) ($) ($) ($) ($) Actions             Actions canadiennes 14,7 15,6 28,9 29,2 29,0   Actions étrangères sur les marchés établis 38,3 40,4 47,5 46,1 32,7   Actions étrangères sur les marchés  émergents 4,4 4,6 0,7 - - Placements à revenu fixe             Obligations 26,9 28,4 30,2 29,2 27,2   Autres dettes 1,7 1,8 1,1 - -   Titres du marché monétaire1 (0,7) (0,8) - 0,4 0,6 Placements sensibles à l’inflation             Biens immobiliers 6,5 6,9 6,9 5,7 4,2   Obligations indexées sur l’inflation 3,9 4,1 4,7 3,8 4,0   Infrastructures 4,3 4,6 2,8 2,2 0,3 Portefeuille de placements2 100,0 105,6 122,8 116,6 98,0   RENDEMENT           Taux de rendement (annuel)3   -18,6 % -0,3 % 12,9 % 15,5 % ------------------------------------------------- 1Comprend les sommes à recevoir et à payer au titre des opérations en cours, les dividendes à recevoir, les intérêts courus et les stratégies de rendement absolu. 2Exclut les actifs autres que les placements tels que les locaux et le matériel, et les passifs autres que les placements. 3À compter de l’exercice 2007, le taux de rendement reflète le rendement du portefeuille de placements qui exclut le portefeuille de liquidités affectées aux prestations.     Au 31 mars 2009, les actions représentaient 57,4 pour cent de la caisse, soit 60,6 milliards de dollars. De ce montant, les actions de sociétés ouvertes représentaient 44,0 pour cent, ou 46,5 milliards de dollars, et les actions de sociétés fermées, 13,4 pour cent, ou 14,1 milliards de dollars. Les titres à revenu fixe, qui comprennent les obligations, les titres du marché monétaire et les autres dettes, représentaient 27,9 pour cent du portefeuille, soit 29,4 milliards de dollars. Les placements sensibles à l’inflation représentaient 14,7 pour cent  du portefeuille, soit 15,6 milliards de dollars, répartis comme suit : 6,5 pour cent, ou 6,9 milliards de dollars, en biens immobiliers, 3,9 pour cent, ou 4,1 milliards de dollars, en obligations indexées sur l’inflation, et 4,3 pour cent, ou 4,6 milliards de dollars, en infrastructures. Selon les prévisions, le montant des cotisations au RPC devrait excéder celui des prestations annuelles jusqu’à la fin de 2019. Le revenu de placement de l’Office ne servira donc pas au versement des prestations pour les 11 prochaines années. Durant cette période, l’Office prévoit que des cotisations nettes d’un montant d’environ 28 milliards de dollars s’ajouteront à la caisse. L’actuaire en chef du Canada estime qu’un taux de rendement réel de 4,2 pour cent est nécessaire au maintien à long terme du taux de cotisation actuel du RPC. L’actuaire en chef a reconfirmé les conclusions de son rapport de 2007 selon lesquelles le RPC sera viable pendant toute la période de 75 années suivant son rapport, et il publiera de nouvelles prévisions à l’égard du RPC en 2010. « L’Office croit fermement qu’il dispose des stratégies et des portefeuilles de placements qui lui permettront de générer les rendements requis pour assurer la viabilité du RPC pour des décennies et des générations à venir », a déclaré M. Denison. Office d’investissement du RPC
L’Office d’investissement du RPC investit, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens,  les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés ouvertes, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office est responsable devant le Parlement et les ministres des Finances fédéral et provinciaux. Le siège social de l’Office se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 mars 2009, la caisse du RPC totalisait 105,5 milliards de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’Office, consultez le site www.cppib.ca.   Joel Kranc Directeur des communications 416-874-5163 jkranc@cppib.ca {:}
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