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Les leçons tirées de la COVID-19 peuvent nous aider à réagir au changement climatique


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Les changements climatiques n’ont pas été à l’avant-scène au cours des derniers mois. Pendant la majeure partie de 2020, les administrations publiques, les premiers répondants, les entreprises et la population ont été atterrés par le fléau de la COVID-19. Une réaction tout à fait normale! Toutefois, la menace du changement climatique est toujours présente et elle aura des répercussions sur nous tous bien longtemps après que nous aurons traversé cette crise.

Les mesures prises partout dans le monde pour enrayer la COVID-19 montrent ce que nous pouvons accomplir lorsqu’il existe une volonté commune et un moyen d’atteindre un objectif.

Nous avons été témoins de nombreux actes d’héroïsme de la part des premiers répondants, de réorientations novatrices des entreprises qui ont agi rapidement pour produire l’équipement dont nous avions urgemment besoin et de tours de force des administrations publiques pour construire des hôpitaux en quelques jours ou semaines. Malheureusement, nous avons aussi constaté le coût humain qui peut découler d’un manque de coordination et de cohésion à l’échelle mondiale.

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Tout comme nous savions que l’éclosion d’un virus à propagation rapide était non seulement possible mais probable, nous savons que les effets du changement climatique se font déjà sentir partout sur la planète. Nous savons également que tous les effets dépendront des mesures que nous prenons maintenant et de celles que nous prendrons dans le futur.

Dans un récent article publié sur son blogue en collaboration avec le Forum économique mondial, Bill Gates décrit trois leçons tirées de la COVID-19 qui aideront à lutter contre le changement climatique : l’innovation et la science doivent être au cœur de la solution climatique; les solutions doivent être efficaces pour les économies développées et en développement; et nous devons agir maintenant, car il faudra du temps pour résoudre le problème du changement climatique.

Je crois que nous tirerons des leçons de la crise de la COVID-19, qui nous aideront à lutter contre le changement climatique. Lorsque les gens traversent une crise comme celle que nous vivons actuellement, qui a bouleversé leur quotidien, menacé leur santé et, pour bon nombre d’entre eux, décimé leur patrimoine et leur revenu, ils en sortent changés. Leurs convictions, leur compréhension du risque et leur volonté de réagir changent radicalement.

En tant qu’investisseurs à long terme chargés de protéger et de faire fructifier les fonds de retraite de plus de 20 millions de Canadiens, nous, à Investissements RPC, sommes formés pour analyser en profondeur les risques et les opportunités. Le changement climatique englobe les deux.

Les risques pour un portefeuille comme le nôtre sont à la fois évidents et obscurs. Ils vont des dommages découlant des catastrophes causées par des conditions météorologiques extrêmes aux coûts que les changements de dynamique sectorielle, de réglementation et de politique gouvernementale entraînent pour les sociétés de notre portefeuille. Pour faire face à cette situation, nos équipes envisagent le risque climatique selon une approche descendante, en modélisant les trajectoires les plus probables du changement climatique et en analysant leurs répercussions sur notre portefeuille. Ils analysent aussi chaque investissement majeur selon une approche ascendante, qu’il s’agisse de l’immobilier en Amérique du Nord, d’une société énergétique en Europe ou d’une route à péage en Asie. Mais, nous avons aussi la possibilité d’investir dans des technologies et des innovations qui pourraient contribuer à atténuer les effets du changement climatique. Il s’agit d’investissements actifs majeurs dans l’évolution de tous les segments du secteur de l’énergie, qui transcendent la réalisation de notre mandat public de créer de la valeur pour la Caisse au cours des prochaines décennies.

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À la fin de juin, la valeur de nos placements dans les énergies renouvelables atteignait 6,6 G$. Les occasions novatrices sont également nombreuses dans le segment de l’énergie traditionnelle. Par exemple, par l’intermédiaire de notre société de portefeuille Wolf Midstream, nous avons investi dans le projet de pipeline de 240 kilomètres de l’Alberta Carbon Trunk Line (ACTL), aujourd’hui en service. Le pipeline transporte le CO₂ des émetteurs industriels vers des réservoirs où il sera emprisonné en attendant d’être utilisé dans des projets de récupération assistée du pétrole. À plein régime, l’ACTL est conçu pour transporter 14,6 millions de tonnes de CO₂ par année. Cette capacité est suffisante pour éliminer l’équivalent des émissions de toutes les voitures sur la route en Alberta aujourd’hui. La création de ce nouveau type d’infrastructures de transition revêt une importance cruciale pour rendre possible une économie à faible émission de carbone et favoriser l’avenir de l’énergie.

Les changements de comportement des consommateurs donneront lieu à d’autres possibilités. Investissements RPC a récemment acquis une participation dans Perfect Day, un chef de file de la technologie alimentaire qui produit des produits laitiers durables sans matières animales grâce à la fermentation en microflore. Les technologies comme celle de Perfect Day devraient tirer avantage des changements structurels dans les pratiques industrielles, les ressources physiques et les préférences des consommateurs pour les options respectueuses de l’environnement. Ce sont là tous des aspects qui étayent notre approche de placement à long terme et qui constituent un autre exemple de l’innovation nécessaire pour faire face au changement climatique.

Les changements physiques imputables au changement climatique, tels que la hausse des températures, l’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, donneront également aux investisseurs à long terme la possibilité de financer des projets et des technologies abordables, qui aident à soutenir et à protéger les personnes et les biens pendant des décennies, comme des réseaux énergétiques plus résilients et durables capables de soutenir les économies développées et émergentes.

Le milieu des affaires et les investisseurs institutionnels peuvent jouer un rôle. Je me suis entretenu avec de nombreux dirigeants d’entreprise durant la pandémie. Bon nombre d’entre eux parlent du besoin urgent de repenser les modèles d’affaires, les circuits de vente et les chaînes d’approvisionnement dans la foulée des changements incroyables causés par la COVID-19. Ils sont aussi nombreux à prendre déjà des mesures pour rendre leur entreprise plus durable en réduisant l’empreinte carbone à chaque étape de ses activités.

J’ai récemment entendu un dirigeant parler des efforts déployés par sa société pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en reconfigurant ses activités dans le but de devenir le champion de la durabilité de son secteur. Un autre dirigeant a parlé de la nécessité d’établir des normes de carboneutralité pour les immeubles commerciaux. Les dirigeants savent que ce sont les bonnes choses à faire pour leurs parties prenantes et qu’elles sont essentielles pour rendre leurs entreprises plus résilientes à long terme.

Toutefois, comme pour la pandémie, nous savons qu’il n’y a pas de solution miracle immédiate.

Il en va de même pour le changement climatique. Une approche réaliste est nécessaire. Elle doit tenir compte de toutes les variables, y compris une période de transition énergétique et des technologies comme le captage du carbone.

Aucun de ces efforts n’est bon marché, mais il s’agit d’un investissement dans l’avenir de notre société. Comme nous l’avons appris de la crise actuelle, le coût d’une préparation insuffisante en cas de catastrophe peut être beaucoup plus élevé.

Une version de cet article a initialement été publiée par le Forum économique mondial le 22 août 2020. Consultez l’article original ici.

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{:en} Climate change has slipped from view as an issue in recent months. For most of 2020, governments, first responders, businesses, and society have been consumed with the scourge of COVID-19. That is of course appropriate. At the same time, however, we continue to face the threat of climate change – the effects of which will impact us all long after we’ve dealt with this current crisis. Worldwide responses to COVID-19 have shown us what is possible when there is a common will and the means to achieve a goal. We’ve seen numerous acts of heroism from first responders, innovative repurposing as businesses moved swiftly to produce urgently needed equipment, and construction feats by governments to erect hospitals in mere days or weeks. Tragically, we’ve also seen the human cost that can stem from a lack of coordinated, cohesive global response. Just as we knew the emergence of a fast-spreading virus was not just possible but likely, we know the impacts of climate change are already being felt around the globe. We also know that the full effects will depend on the actions we take now and in the future. In a recent GatesNote published in collaboration with the World Economic Forum, Bill Gates outlined three lessons from COVID-19 that will help tackle climate change: innovation and science need to be central to the climate solution; solutions must work for both developed and developing economies; and we need to advance action now, because it will take time to solve climate change. I believe the experience of COVID-19 will provide lessons that will help address climate change. When people live through a shock like our current crisis, which has radically changed day-to-day lives, threatened our health, and for many, decimated wealth and income—they are changed. Their beliefs, their understanding of risk, and their willingness to react, undergo a profound shift. As long-term investors charged with protecting and growing the retirement funds for more than 20 million Canadians, we at CPP Investments are trained to dig deep into both risks and opportunities. Climate change offers both. The risks to a portfolio like ours are both obvious and obscure. They range from damage resulting from severe weather-related disasters to the costs that accrue to our portfolio companies from shifting industry dynamics, regulation and government policy. To address this, our teams tackle climate risk from the top-down - modeling which climate change pathways are most likely and studying how they can impact our portfolio. They also analyze each major investment from the bottom-up - whether it’s real estate in North America, an energy company in Europe or a toll road in Asia. But we also have opportunities to invest in technologies and innovations with the potential to help mitigate the effects of climate change. These are important active investments in the evolution of all parts of the energy industry as we work to fulfill our public purpose in creating value for the Fund the in the coming decades. At the end of June, the value of our renewable energy holdings reached $6.6 billion.. There are also many innovative opportunities in the conventional energy space. For example, through our portfolio company, Wolf Midstream, we have invested in the now operational 240-kilometre Alberta Carbon Trunk Line (ACTL). The pipeline collects CO₂ from industrial emitters and transports it to reservoirs to be sequestered and made available for enhanced oil recovery projects. At full capacity, the ACTL is designed to carry 14.6 million tonnes of CO₂ per year, the equivalent of removing the emissions from all the cars on the road in Alberta today. The creation of this new type of transition infrastructure is key to enabling a lower-carbon economy and the future of energy. Additional opportunities will arise from shifting consumer behaviours. CPP Investments recently acquired a stake in Perfect Day, a food tech leader that produces sustainable, animal-free dairy products through fermentation in microflora. Technologies like Perfect Day are poised to take advantage of structural shifts in industrial practices, physical resources and consumer preferences for environmentally conscious options — all of which complement our long-term investing approach and are another example of  the innovation that is required to address climate change. Physical changes resulting from climate change, such as rising temperatures, rising sea levels, and more frequent extreme weather events will also provide opportunities for long-term investors to fund projects and affordable technologies, that help support and protect people and property over decades, such as more resilient and sustainable energy grids capable of supporting both developed and emerging economies. The business community and institutional investors can play a role. I’ve interacted with a wide range of corporate executives during the pandemic. Many of them speak of the urgent need to rethink business models, sales channels and supply chains in response to dramatic changes brought on by COVID-19. Many are already building in ways to make their businesses more sustainable by reducing their carbon footprints at every stage of their operations. I recently heard one executive speak about his company’s efforts to cut greenhouse gas emissions as they reconfigure the business, with the goal of becoming the sustainability champion of their sector. Another executive in commercial property spoke of the need to deliver carbon-neutral standards for commercial buildings. Executives know these are the right things to do for their stakeholders; and they are essential to making their businesses more resilient over the long haul. However, just like the pandemic, we know there is no immediate silver bullet. The same is true with climate change. A realistic approach is necessary – one that considers all variables including a period of energy transition and technologies like carbon capture. None of these efforts are cheap – but they are an investment in society’s future. And, as we’ve learned from the current crisis, the cost of being underprepared when catastrophe strikes can be far higher. A version of this article was originally published by the Toronto Star, on August 22, 2020. View the original article here. {:}{:fr} Les changements climatiques n’ont pas été à l’avant-scène au cours des derniers mois. Pendant la majeure partie de 2020, les administrations publiques, les premiers répondants, les entreprises et la population ont été atterrés par le fléau de la COVID-19. Une réaction tout à fait normale! Toutefois, la menace du changement climatique est toujours présente et elle aura des répercussions sur nous tous bien longtemps après que nous aurons traversé cette crise. Les mesures prises partout dans le monde pour enrayer la COVID-19 montrent ce que nous pouvons accomplir lorsqu’il existe une volonté commune et un moyen d’atteindre un objectif. Nous avons été témoins de nombreux actes d’héroïsme de la part des premiers répondants, de réorientations novatrices des entreprises qui ont agi rapidement pour produire l’équipement dont nous avions urgemment besoin et de tours de force des administrations publiques pour construire des hôpitaux en quelques jours ou semaines. Malheureusement, nous avons aussi constaté le coût humain qui peut découler d’un manque de coordination et de cohésion à l’échelle mondiale. Tout comme nous savions que l’éclosion d’un virus à propagation rapide était non seulement possible mais probable, nous savons que les effets du changement climatique se font déjà sentir partout sur la planète. Nous savons également que tous les effets dépendront des mesures que nous prenons maintenant et de celles que nous prendrons dans le futur. 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En tant qu’investisseurs à long terme chargés de protéger et de faire fructifier les fonds de retraite de plus de 20 millions de Canadiens, nous, à Investissements RPC, sommes formés pour analyser en profondeur les risques et les opportunités. Le changement climatique englobe les deux. Les risques pour un portefeuille comme le nôtre sont à la fois évidents et obscurs. Ils vont des dommages découlant des catastrophes causées par des conditions météorologiques extrêmes aux coûts que les changements de dynamique sectorielle, de réglementation et de politique gouvernementale entraînent pour les sociétés de notre portefeuille. Pour faire face à cette situation, nos équipes envisagent le risque climatique selon une approche descendante, en modélisant les trajectoires les plus probables du changement climatique et en analysant leurs répercussions sur notre portefeuille. Ils analysent aussi chaque investissement majeur selon une approche ascendante, qu’il s’agisse de l’immobilier en Amérique du Nord, d’une société énergétique en Europe ou d’une route à péage en Asie. Mais, nous avons aussi la possibilité d’investir dans des technologies et des innovations qui pourraient contribuer à atténuer les effets du changement climatique. Il s’agit d’investissements actifs majeurs dans l’évolution de tous les segments du secteur de l’énergie, qui transcendent la réalisation de notre mandat public de créer de la valeur pour la Caisse au cours des prochaines décennies. À la fin de juin, la valeur de nos placements dans les énergies renouvelables atteignait 6,6 G$. Les occasions novatrices sont également nombreuses dans le segment de l’énergie traditionnelle. Par exemple, par l’intermédiaire de notre société de portefeuille Wolf Midstream, nous avons investi dans le projet de pipeline de 240 kilomètres de l’Alberta Carbon Trunk Line (ACTL), aujourd’hui en service. Le pipeline transporte le CO₂ des émetteurs industriels vers des réservoirs où il sera emprisonné en attendant d’être utilisé dans des projets de récupération assistée du pétrole. À plein régime, l’ACTL est conçu pour transporter 14,6 millions de tonnes de CO₂ par année. Cette capacité est suffisante pour éliminer l’équivalent des émissions de toutes les voitures sur la route en Alberta aujourd’hui. La création de ce nouveau type d’infrastructures de transition revêt une importance cruciale pour rendre possible une économie à faible émission de carbone et favoriser l’avenir de l’énergie. Les changements de comportement des consommateurs donneront lieu à d’autres possibilités. Investissements RPC a récemment acquis une participation dans Perfect Day, un chef de file de la technologie alimentaire qui produit des produits laitiers durables sans matières animales grâce à la fermentation en microflore. Les technologies comme celle de Perfect Day devraient tirer avantage des changements structurels dans les pratiques industrielles, les ressources physiques et les préférences des consommateurs pour les options respectueuses de l’environnement. Ce sont là tous des aspects qui étayent notre approche de placement à long terme et qui constituent un autre exemple de l’innovation nécessaire pour faire face au changement climatique. Les changements physiques imputables au changement climatique, tels que la hausse des températures, l’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, donneront également aux investisseurs à long terme la possibilité de financer des projets et des technologies abordables, qui aident à soutenir et à protéger les personnes et les biens pendant des décennies, comme des réseaux énergétiques plus résilients et durables capables de soutenir les économies développées et émergentes. Le milieu des affaires et les investisseurs institutionnels peuvent jouer un rôle. Je me suis entretenu avec de nombreux dirigeants d’entreprise durant la pandémie. Bon nombre d’entre eux parlent du besoin urgent de repenser les modèles d’affaires, les circuits de vente et les chaînes d’approvisionnement dans la foulée des changements incroyables causés par la COVID-19. Ils sont aussi nombreux à prendre déjà des mesures pour rendre leur entreprise plus durable en réduisant l’empreinte carbone à chaque étape de ses activités. J’ai récemment entendu un dirigeant parler des efforts déployés par sa société pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en reconfigurant ses activités dans le but de devenir le champion de la durabilité de son secteur. Un autre dirigeant a parlé de la nécessité d’établir des normes de carboneutralité pour les immeubles commerciaux. Les dirigeants savent que ce sont les bonnes choses à faire pour leurs parties prenantes et qu’elles sont essentielles pour rendre leurs entreprises plus résilientes à long terme. Toutefois, comme pour la pandémie, nous savons qu’il n’y a pas de solution miracle immédiate. Il en va de même pour le changement climatique. Une approche réaliste est nécessaire. Elle doit tenir compte de toutes les variables, y compris une période de transition énergétique et des technologies comme le captage du carbone. Aucun de ces efforts n’est bon marché, mais il s’agit d’un investissement dans l’avenir de notre société. Comme nous l’avons appris de la crise actuelle, le coût d’une préparation insuffisante en cas de catastrophe peut être beaucoup plus élevé. Une version de cet article a initialement été publiée par le Forum économique mondial le 22 août 2020. Consultez l’article original ici. {:}
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